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La Mosson de censure !

REIMS : Legrand ; Stephanopoli, Barbier, Delmotte (cap), Leroy ; Haddadou (Arnaud, 69e), Walter, Boutal, Petitjean (Hebbar, 69e) ; Diané, Viale (Ribas, 82e).


De notre envoyé spécial Philippe Launay
LA 38e minute s'écoule dans un stade de La Mosson qui sonne le creux. C'est le moment que choisit Diané pour tacler un ballon relâché par Pionnier. Le Stade ouvre le score et met fin à 498 minutes d'invincibilité de la défense locale sur sa pelouse, championnat et Coupe de la Ligue confondue (*).
Le scénario de Ladislas Lozano s'appliquait alors à la lettre. Ou presque. Il n'y avait qu'un accroc au texte mais la distribution, au moins rémoise, s'en accommoda. Le buteur stadiste Ð 4e réalisation de la saison Ð convertissait un corner de Haddadou, à 3 mètres de la ligne.
Le coach champenois avait en effet plutôt misé sur l'Ivoirien pour dévorer les espaces. Car le plan de bataille des Blanc et Rouge était échafaudé ainsi. « Il faut perturber la relance de Montpellier, définissait ainsi Lozano avant le coup d'envoi. « Son positionnement défensif est bas pour allonger les ballons. A nous de les bloquer pour transférer le jeu ailleurs. Ne nous laissons pas aspirer par le jeu adverse. Nous devons libérer les espaces pour un garçon comme Amara. »
Voilà pour le schéma. « Mais l'important c'est l'animation. Sans elle, une organisation n'est rien », insistait le tacticien marnais.
Ses hommes avaient saisi le message. Gagnant plus de duels qu'à Nancy vendredi, ils récupéraient nombre de ballons et se procuraient les meilleures opportunités par Haddadou (26e), Viale (30e) ou Diané (34e).
Quart d'heure noir
Aucune des frappes n'était cadrée mais Pionnier voyait plus le ballon que Legrand, mollement alerté sur des coups francs de Moullec (12e) et Mansaré (36e).
Moins en rythme que des Stadistes tranchants, les Orange et Bleu se perdaient dans leurs un contre un sans issue, à l'image d'un Mansaré peu inspiré.
Le Stade avait le match en main. Erreur. La reprise fut cauchemardesque pour Delmotte et les siens. Le capitaine se fit ainsi surprendre dès la 47e sur un coup franc concédé par Barbier et tiré, aux 35 m, par Carotti.
Lafourcade sautait plus haut pour prolonger le cuir dans le coin gauche de Legrand. Le mal-aimé de la Mosson rétablissait sa cote de popularité.
D'autant qu'il était le passeur décisif lorsqu'Atik crucifia le portier (57e), sur le gril entre temps sur des essais de Cissé et Moullec.
Le Stade était maintenu dans ses bases par un MHSC faisant preuve de plus d'engagement, plus d'agressivité. Pour avoir voulu y répondre, Walter héritait de son second jaune (59e).
Réduit à neuf !
A dix et menés, les Champenois offraient aux Languedociens ce qu'ils leur avaient refusé au cours du premier acte : des boulevards. Cissé et Lafourcade faillirent en profiter mais Legrand se couchait (76e).
La dernière alerte pour le Stade à neuf après l'exclusion de Barbier (77e). Il était dit que tout se liguerait contre lui. Trois minutes plus tard en effet, Cissé marquait en lobant Legrand avec la complicité de Stéphanopoli venu au contre. N'en jetez plus, la Coupe est pleine.
(*) Vainqueur de Besançon au tour préliminaire après la prolongation (1-0), Montpellier n'avait plus encaissé de but à la maison depuis la 7e journée et le but de Buron pour Amiens (0-2, 72e).



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