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•  Sports


Stade : attention, fragile !


Claude Dambury sonne la révolte face aux Merlus Racon et Ziani. En vain.
 

 


« Nous n'avons pas été dignes d'une équipe qui veut se maintenir. » En une phrase, Sylvain Didot (de retour sur ses terres bretonnes) résumait quatre-vingt-dix minutes ratées à Lorient (1-3).
Le constat était simple à dresser, les causes beaucoup moins faciles à cerner. Sur la sellette comme tout coach dont l'équipe fait du surplace, Ladislas Lozano avait bien expérimenté un nouvel avant-match en supprimant la séance vidéo matinale, source de « consommation d'influx ». Il ne tira aucun bénéfice de cette option.

Vertus égarées ?

Les Stadistes sont sous pression, moralement atteints par une série de neuf matches sans victoire (4 nuls et 5 défaites). Ils ne semblent plus en mesure de mobiliser les ressources qui leur ont permis plusieurs fois de renverser la vapeur. Question de confiance.
A dix-sept reprises depuis août, les Rouge et Blanc ont été menés. Cinq fois, ils ont su « piocher » pour prendre des points. Mais, le scénario, valable en début de saison lorsque les muscles sont encore saillants et le mental indestructible, l'est de moins en moins au fil des matches et surtout à l'extérieur où le Stade a été mené neuf fois, ne prenant qu'un point, à Gueugnon.
Au Moustoir, ce Stade décapant a donc concédé son huitième revers dans cette configuration. Une issue logique : « Notre entame a été bonne mais nous avons ensuite commis des erreurs énormes, trop importantes à ce niveau », avouait Alexandre Barbier, qui a terminé la partie dans les buts après l'exclusion d'un Arnaud Balijon fébrile, malgré deux parades sur un lob de Koné (38e), puis sur un coup franc de Pédron (58e).
« On s'est mis en difficulté en donnant des cadeaux », poursuivait Didot, buteur du soir. « Nous n'avons fait preuve d'aucune efficacité, ni offensive ni défensive. »

Sans défense

Les contres mal négociés, le penalty non converti et les offrandes aux Morbihannais viennent à l'appui des confessions champenoises.
Les Rouge et Blanc, coiffant le bonnet d'âne défensif (44 buts encaissés), n'ont, en tout et pour tout, joué qu'une vingtaine de minutes, le temps de réduire le score et de se procurer quelques autres situations. « On a commencé à jouer à 0-3 », confirmait le coach qui a, dans la foulée, demandé une entrevue à son président.
Par cette démarche, Ladislas Lozano a ouvert la porte à une modification de l'organisation technique du Stade. Si elle devait intervenir, elle mettrait forcément les joueurs devant leurs responsabilités, les invitant à sauver un club qui n'a pas envie de regoûter au National.
Il a encore quatre points de plus que le 18e, un pécule peu confortable et qu'il faut défendre coûte que coûte.
Le président Jean-Pierre Caillot voulait des guerriers à Lorient. Evoquant aussi la notion de respect, il ne supportera peut-être pas deux fois de voir évoluer une armée fantoche.
Philippe Launay

PENALTY. - Pas très adroit dans cet exercice la saison passée, le Stade n'avait encore jamais raté un penalty en 2004-2005. Le premier échec est survenu vendredi lorsque Roth a stoppé, sur sa droite, l'essai de Viale. Le portier suisse des Merlus avait vu « dès la course d'élan que le Rémois ne pouvait tirer que là ».



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