• Amiens-Reims : 0-0
Un
bon point en somme
| Ielsch
et les Stadistes ont gagné la bataille du milieu. | |
| | | 16-10-05
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Les Rémois, séduisants et ne fermant jamais la partie, ont
décroché un nul mérité hier à Amiens, confirmant
leur aptitude à bien voyager. Ils restent désormais en déplacement
sur trois partages et une victoire. Encore un bon point en Somme. Les Amiénois
ont aussi confirmé. qu'ils n'encaissent plus de but (5e match sans en prendre),
mais qu'ils ont aussi du mal à en marquer (3e score vierge de rang). Après
avoir demandé le changement de côté pour ne pas avoir la lune
dans les yeux, ou plus sûrement pour perturber les habitudes locales, les
Stadistes prenaient un bon départ.
Belle
impression Comme plusieurs fois cette saison hors de leurs bases,
ce sont eux qui dégageaient la meilleure impression. Leur jeu en déviation
et en triangle faisait régulièrement mouche. Seul hic, cela ne
débouchait que sur peu d'occasions. Féret plaçait un coup
de tête de peu au-dessus sur un centre de Stéphanopoli (9e). Ielsch
ouvrait superbement pour Maspimby. Malheureusement, le n°14 manquait le contrôle
aérien qui lui aurait permis de se présenter seul face à
Merville (16e). Comme beaucoup d'équipes, Amiens peinait à faire
le jeu sur sa pelouse. Hormis une frappe de Baldé hors cadre après
une percée (7e), un tir peu appuyé de Dia capté par Weber
(11e), l'ASC n'avait rien à offrir à la Licorne.
Sur
la barre Le dense milieu rémois - où Maspimby redescendait
en phase défensive -, présent dans les duels annihilait toutes les
tentatives picardes. La suite de la mi-temps valait par des faits de jeu. Comme
cette malheureuse blessure (de la cheville) de Giraudon dans un choc avec Diaw
(30e) qui valait à Comminges de retrouver une pelouse qu'il connaît
bien. Puis, il y avait une étonnante succession de cartons : cinq en
7 minutes. Il fallait deux coups de pied arrêtés aux joueurs d'Alex
Dupont pour faire trembler ceux de Thierry Froger. Weber claquait un coup franc
axial de De Freitas en corner. Sur celui-ci, botté par Celdran, Nicaise
venait mettre sa tête. La balle frappait le dessus de la transversale sans
entrer (42e) ! Sans doute houspillés par leur entraîneur, les
Blanc entamaient avec plus de punch le deuxième acte : Celdran essayait
un tir sans angle, mais Weber avait le pied ferme (49e). Les Rouge et Blanc
n'étaient pas en reste. Après la frappe déviée de
Maspimby capté par Merville (50e), Delmotte, parfaitement servi par Stéphanopoli,
avait le but au bout de la tête, mais le ballon filait au ras de poteau.
Merville n'avait pas bougé (54e).
Partie
alerte La partie restait alerte. Un tir contré de Ielsch
frôlait le montant (71e) et celui de Heitzmann trouvait. la tête de
Casartelli (76e). Les joueurs de la Somme frappaient à la porte en cherchant
Baldé dans la profondeur, mais Delmotte, très présent, régnait
en maître dans sa surface (75e). Le même Baldé, bien lancé
par Nicaise, perdait son duel avec Weber. Il était dit que rien ne devait
être marqué. En tout cas, les Stadistes et leurs 250 supporters,
n'avaient pas fait le voyage pour rien. .Recueilli
par Christophe Hébert
REIMS : Weber
; Stéphanopoli, Barbier, Delmotte (cap), Giraudon (Comminges, 30e) ; Hebbar,
Bah, Ielsch, Féret (Nzigou, 67e) ; Maspimby (Baldé, 93e), Heitzmann.
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Dernière heure
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