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•  Sports


Le Stade l'a pourtant vu venir

Trop inconstant, Reims a concédé face au Mans sa troisième défaite à domicile. Des circonstances particulières ont desservi ses desseins.


Finalement, c'est sans doute Vincent Dos Santos, le dévoué intendant stadiste, qui trouva la juste explication à cette troisième défaite rémoise à domicile. « En fait », avoua-t-il, « ce but, si on l'avait encaissé plus tôt, on aurait sans doute eu moins de regrets ».
Se faire contrer à domicile dans la dernière des trois minutes de temps additionnel équivaut à se planter soi-même un clou dans le pied. Et le Stade qui se dirigeait vers un cinquième 0-0, se fit cueillir comme un bleu par un adversaire qui avait pris de l'assurance dans le même temps que son hôte se désorganisait tactiquement et déclinait physiquement.
Retour sur un échec aussi logique que cruel.

DEUX VISAGES
Que pouvait-on reprocher aux Stadistes à l'issue d'une des plus séduisantes premières mi-temps qu'on ait vue cette saison à Delaune ? Un manque de réalisme dans la finition tout au plus. Car pour le reste, en dépit d'un positionnement tactique trop frileux selon certains à domicile, les Rouge et Blanc, ont bien maîtrisé leur sujet, bousculant un adversaire en net progrès et nanti d'une riche expérience de ce type de combat.
Hélas, Denis Arnaud et ses camarades n'ont pu maintenir ce rythme après la pause. Sentant une lente mais progressive emprise sarthoise sur le match, Ladislas Lozano avait rectifié son plan de bataille. La défense, jusque-là sereine Ð comme le milieu de terrain d'ailleurs Ð, fut alors soumise à rude épreuve et finit par craquer dans les ultimes secondes. « Nous n'avions pas les jambes pour répondre physiquement », argumentait Lozano, « ce troisième match en six jours était peut-être de trop. D'autre part, certains ont confondu vitesse et précipitation et d'autres sont sortis du projet collectif ».

COACHING PERDANT
L'entraîneur, c'est son job, possède des éléments d'appréciation que ne disposent pas les observateurs. Souvent, Lozano sut remplacer à bon escient le maillon faible de son équipe. Mais la réussite de ses initiatives passe par une adhésion rapide et efficace des jokers sollicités. Ce ne fut pas le cas vendredi.
Boutal ne fit pas oublier le travail de sape et les prises de risques de Dossevi sur le flanc droit. Viale manqua de percussion là où Blayac parvenait à tenir le choc. Mais surtout, Walter, un tantinet lymphatique, ne remplaça pas la hargne retrouvée d'un Comminges bien en jambes. Résultat : le handicap physique et technique qui s'accentuait après l'heure de jeu, se transforma en déséquilibre irréversible.
« Le Mans possède un gros potentiel offensif et une meilleure qualité collective que nous », expliquait l'entraîneur rémois. « Les solutions offertes en fin de match n'ont pas suffi »

UNE TACTIQUE MAISON
Avec sa défense à cinq et la nouvelle animation de son jeu, le Stade semble plus à l'aise hors de ses bases, là où il laisse l'initiative à son adversaire. Un peu comme son voisin ardennais. Pourtant, il devra trouver la solution pour éviter des désillusions comme celle subit face au Mans. « Dans le cadre de la poursuite de notre objectif, nous avons perdu un point », regrettait Lozano.
Difficile tout de même d'accabler un groupe qui restait sur sept matches sans défaite (dont cinq en championnat). « Je suis navré pour le public », dira « Ladis », « nous voulions tellement lui offrir une victoire pour le premier match de l'année à domicile. Mais la confiance est là, nous saurons rebondir ».
Gérard Kancel

Dambury - L'état de santé de Claude Dambury « s'améliore lentement », dixit le Dr Bernard Gonzalez, « grâce aux injections intramusculaires de synvisc ». Le Guyanais se rend aujourd'hui et pour dix jours à Bordeaux où il suivra un programme de rééducation sur terrain avec le ballon.
Ongoly- Le défenseur stadiste a passé une échographie rassurante jeudi. Elle a confirmé la cicatrisation et l'autorise à entamer l'avant-dernière phase de son traitement basé sur des courses avec changements de direction, sous les ordres de Laurent Paquet. Dans une dizaine de jours, le grand Theddy devrait retoucher le ballo
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