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Et En Avant, marche !

GUINGAMP : Carrasso ; Bridonneau, Kouassi, Flachez, Sikimic ; Abriel, Rivière (Touré, 72e), Shereni (Jouffre, 83e), Robert ; Fauré ; Dagano (Bah, 67e).


ON peut tout reprocher à Ladislas Lozano car, comme il dit, il a les épaules assez larges pour supporter le poids des critiques. Difficile de le taxer d'immobilisme. Hier soir, pour la première fois à Delaune, le coach stadiste proposait une défense à cinq éléments, avec Houche et Arnaud dans l'axe au marquage de Dagano et Fauré.
Avant de penser à attaquer, le Stade assurait ses arrières. Sous la houlette d'un penseur de jeu, Delmotte, très directif de son poste de libéro, les Rouge et Blanc prenaient d'entrée une certaine emprise sur la partie.
La vivacité de Diané inquiétait dangereusement l'arrière-garde bretonne et l'obligeait à parer au plus pressé. Le buteur ivoirien, bien lancé par Hebbar, résistait bien au retour de Kouassi, mais son « pointu » était détourné en corner par le bondissant Carrasso (10e).
Fauré à l'affût
Amara ne désarmait pas. Il héritait d'une superbe occasion à la 22e qui aurait pu récompenser ses efforts. Au départ, un échange aérien entre Dossevi et Didot au milieu du terrain démarquait l'Ivoirien. Ce dernier était rattrapé dans la surface par Flachez qui parvenait à envoyer le ballon sur le poteau de Carrasso.
Une telle domination semblait suspecte. Guingamp pliait mais ne rompait pas. Mieux, l'équipe visiteuse allait même bénéficier d'une belle part de réussite, lorsque Dagano, sur le flanc droit, parvenait à trouver la tête de Fauré, isolé entre deux Rémois au deuxième poteau. Le plongeon de Balijon s'avérait inutile (27e).
Comme une fatalité. Guingamp réussissait sur une tentative là où Reims échouait depuis le coup d'envoi. Cet avantage, immérité, remettait l'EAG sur les rails. La formation bretonne pouvait développer son jeu rapide et technique, obligeant son adversaire à demeurer sur ses gardes. La partie s'équilibrait et seul un bon tir des 22 mètres d'Hebbar ponctuait une fin de mi-temps sans soucis pour les visiteurs.
Un « bijou » d'Hebbar
On repartait avec la même organisation. Derrière, Houche collait aux basques de Fauré et Delmotte ne lâchait plus Dagano. Hebbar et Didot se tapaient un boulot monstre dans l'entre-jeu, afin d'éviter que l'équipe ne se casse en deux parties, l'une des lacunes de la première période. Visiblement, Lozano avait opté pour la patience, espérant que les bonnes intentions de ses joueurs allaient au moins déboucher sur une égalisation méritée.
Elle allait survenir à la 52e minute sur un exploit d'Hebbar. Récupérant un une-deux avec Viale, l'ex-Gueugnonnais s'infiltrait au cœur de la défense des « Noirs », éliminait pas moins de trois adversaires avant de crucifier Carrasso. Le ballon heurtait le poteau avant de finir sa course dans les filets (58e).
Le match changeait de physionomie. Pour contrer la rentrée de Blayac, Pouliquen remplaçait Dagano par le milieu défensif, Bah. L'avantage psychologique était rémois, restait à passer le cap d'un nul mérité à un succès tant espéré.
La réponse à cette interrogation allait venir de l'impeccable Houche. Une ouverture de 50 mètres du Revinois trouvait Didot dont le centre était repris au premier poteau par le grand Blayac (78e).
Le Stade venait de renverser la vapeur. Il allait même enfoncer le clou par Boutal, reprenant une tentative de Viale repoussée par un Carrasso livré à lui-même (81e).
Guingamp n'abdiquait pas et, à l'entame du temps additionnel, Bah réduisait la marque d'un excellent tir des 25 mètres.
Mais Reims, en attente depuis le 15 octobre (succès face au voisin troyen), tenait trop à une cinquième victoire synonyme d'un sursis prolongé. Cette fois, le coaching de Lozano a été gagnant.
Gérard Kancel



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