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Le
match des fins de série ? Les duels avec Guingamp
se suivent et se ressemblent. Comme à l'aller, les Rouge et Blanc défient les
anciens pensionnaires de L1 alors qu'ils sont prisonniers d'une spirale négative. Le
13 novembre à Delaune, marqué par l'inauguration d'une défense à cinq, Delmotte
et les siens avaient brisé cette série (quatre défaites consécutives dont une
élimination en Coupe de la Ligue et treize buts encaissés) en s'imposant 3-2.
« Nous avions un point d'avance sur les relégables et cette victoire avait
fait du bien », se souvient Sylvain Didot. Cinq mois plus tard, le contexte
est plus dramatique pour le retour, ce soir, d'autant que l'En Avant est assoiffé
de revanche.
Costarmoricain pas Samaritain Le
Stade reste sur dix sorties sans victoire et cherche vainement à stopper sa glissade.
Son avance Ð deux points depuis lundi Ð sur le premier relégable angevin a fondu
et la différence de buts, la plus mauvaise de la division (-20), fragilise encore
sa situation. Or, en ayant déjà, sur les quatre derniers affrontements, battu
Niort puis Clermont-Ferrand et pris des points à Amiens et Créteil, Guingamp (onze
points en cinq matches) démontre, à chaque soirée, qu'il n'est pas le saint-bernard
des mal-classés en détresse ! Candidats à la montée, Yvon Pouliquen et
ses hommes ont raté leur saison. Tout est bon pour sauver ce qui peut l'être.
Les Rouge et Noir, avec Shereni remis de sa gêne à la cheville droite mais sans
Flachez (mollet), ont ainsi un défi à relever : rester la meilleure équipe
à domicile. Ils partagent cette pole avec les Nancéiens mais possèdent la meilleure
attaque (30 buts, dont 75 % en seconde période). C'est dire l'immensité
de la tâche de Stadistes aussi loin du compte. « Je veux des guerriers »,
assène Jean-Claude Cloët, privé de Petitjean (suspendu), Ongoly, Dambury, Comminges
et Stéphanopoli (blessés).
Le cap des trois mois Sous
tension, ses hommes devront avoir « la volonté de faire quelque chose ».
Sinon, Fauré (six réalisations sur les sept derniers matches et buteur à l'aller)
et Dagano (douze au total), alimentés par les redoutables Abriel et Robert, s'en
donneront à cœur joie. « Il nous faut retrouver de l'efficacité dans toutes
les zones », martèle encore le coach champenois, qui affirme trouver « le
temps long. Cela fait trois mois que nous n'avons plus gagné ». Depuis le
25 janvier et le succès sur Le Havre (3-0). Soit le 87e jour de disette. Rompre
cette monotonie reviendrait à tirer un bénéfice énorme d'une soirée qui voit s'affronter
des rivaux directs : Amiens-Clermont, Angers-Le Havre et Niort-Créteil. Ph.L
 reimsvdt.com
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