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Des
Rémois « délorientés »
LORIENT : Le Garrec ; Marveaux,
Genton, Medjani ; Bastien, Ziani, Racon, Morel ; Pédron
(Le Toux, 77e) ; Dahou (Gignac, 58e), Koné (Gragnic, 81e).
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 A l'image de
Mohamed Haddadou, les Rémois ont subi le jeu lorientais.
Christian LANTENOIS; Les dernières consignes de Ladislas
Lozano à Thomas Dossevi le buteur, ont été vaines. Christian
LANTENOI |
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Pour chasser le doute, rien ne vaut une
victoire. Prenez Lorient. En quenouille ces derniers temps, l'équipe
de Gourcuff naviguait à vue. Un succès probant contre Créteil et les
Merlus entreprenaient, sans trembler, ce déplacement de la Toussaint
en Champagne. Côté moral, ça n'allait pas très fort dans le camp
stadiste. Les bulles du derby champenois à peine évacuées, c'est de
naufrage collectif qu'on causait au retour d'Angers où une défaite
3-0 avait miné les esprits. Face à une armada bretonne perlant de
noms ronflants, Ladislas Lozano avait innové dans le domaine
tactique en alignant un milieu plus fourni que d'habitude et une
défense plus mobile avec trois hommes de base. Le chouchou local,
Diané, débutait sur le banc. Tout un
symbole. Désespoir L'expérience aurait pu tourner court. Après
cinq minutes, un coup franc de Pédron était astucieusement dévié par
le roublard Koné, qui trompait Balijon. Ce 8e but de la saison du
petit ivoirien assommait acteurs et public rouge et blanc. Delmotte
intimait pourtant l'ordre à ses copains de ne pas se décourager.
Finalement, cinq minutes plus tard, Reims parvenait à
égaliser. Lancé par Houche, Haddadou se déportait sur le flanc
droit avant de centrer en direction de Blayac. Le Toulousain, pressé
par Genton, voyait la balle lui échapper. pour trouver Dossevi, seul
aux 10 mètres et qui concluait d'une reprise du droit
(10e). L'essentiel était fait en cette entame plutôt plaisante.
Le Stade évitait de se lancer à l'abordage et acceptait même la
domination des « Noir » venus de l'Ouest. La réplique
locale se faisait sous la forme de coups de boutoirs individuels.
Blayac décochait, sans contrôle un tir du droit qui rasait le
montant gauche de Le Garrec (23e), alors que Blayac et Dossevi ne
profitaient pas d'une mauvaise sortie du portier visiteur sur un
corner dÔHaddadou (33e), vite rattrapée par un dégagement des deux
poings d'un puissant coup franc de Delmotte (36e). Prévenus par
un bon tir des 25 m de Dahou (38e), les Stadistes se faisaient
surprendre juste avant la pause par ce diable de Koné. Pédron
éliminait Boutal et lançait Bastien sur le côté droit. Le centre
fuyant de l'ex-Nancéien, forçait Barbier à un tacle désespéré juste
devant le plongeon de Balijon. Le ballon terminait sa course sur
Koné qui, en titubant, parvenait à marquer (44e). Par deux fois,
sur corner, Blayac et Barbier auraient pu égaliser. Le forcing rouge
et blanc demeurant stérile. Lorient-express Encore plus
combatif et avec un Diané revanchard, Reims repartait à l'assaut.
Blayac, bien démarqué par Haddadou, se retrouvait même en bonne
position pour égaliser. Mais le grand Jérémy ne cadrait pas sa
frappe (54e). On passait l'heure de jeu et les sifflets fusaient
des travées ouvertes de Delaune. Le dernier entrant lorientais,
Gignac, résistait à la charge de Stéphanopoli et mystifiait Balijon
des 16 mètres (61e). Versatile, le kop rémois ?
« Lozano à Calais », lançait-il, ironique. Le responsable
technique stadiste s'appliquait à redonner un sens au jeu de son
équipe en lançant, en même temps, Petitjean et Ribas. Y
croyaient-ils encore ces promus champenois ? Un peu perdus sur
le pré vert, Delmotte et ses camarades tentaient, vaille que vaille,
de rester en vie. Car en face, ça détalait à plein gaz. Koné
démarquait Ziani qui ratait son duel avec Balijon (72e). L'Ivoirien
décidait de finir lui-même le travail. Lancé par Racon, il éliminait
Balijon venu à sa rencontre réalisait son coup de chapeau
(78e). Le nouveau meilleur buteur pouvait quitter la scène.
Laissant Reims face à son désespoir. A l'image de Delmotte, touchant
du bois sur un dernier coup franc (93e). Gérard Kancel
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 Dernière heure

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