Caillot-Urano : sourires au retour comme à l'aller ? Christian LANTENOIS

Pascal Urano, ce derby est-il déjà décisif pour votre équipe dans la perspective de la montée ?
« Absolument pas. Pour moi, il s'agit d'un match comme un autre avec, au bout, des points à prendre. Nous n'avons pas de pression particulière parce que nous jouons Reims. Ce match n'a rien à voir avec l'effervescence historique des Sedan-Charleville ».

La récente victoire de Troyes face à Nancy, ne complique-t-elle pas votre situation ?
« Troyes compte quatre points d'avance sur nous et c'est un peu embêtant. C'est un écart qu'il faudra combler. Cela dit, même si elle a souffert en deuxième mi-temps, l'Estac a produit du jeu contre le leader. C'était déjà le cas contre nous. C'est une équipe joueuse ».

Quels souvenirs gardez-vous du derby aller ?
« L'agression d'Ongoly sur Sabin. Je ne dis pas qu'il l'a fait exprès, mais au bout du compte ça a fait 14 points de sutures et cinq semaines d'arrêt. Ce fut un match tendu avec des occasions des deux côtés. Nous aurions pu faire la différence en début de partie ».

Tactiquement, le Stade de Reims de ce soir n'a rien à voir avec celui de septembre dernier.
« Ils jouent à cinq derrière, ils sont plus prudents et ne se lancent plus à l'abordage de manière inconsidérée. En fait, Reims s'est formaté à la L2. A Nice, les Rémois n'ont pas été ridicules. J'ai découvert une équipe bien organisée, au jeu propre, qui se situe bien dans son objectif de maintien ».

Une victoire ce soir vous replacerait dans le bon wagon ?
« Après Reims, on va au Mans et on reçoit Gueugnon. Nous sommes en plein cœur de l'action. La vraie bagarre a débuté ».
Recueilli par G.K.