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Caillot : « La pression sur Sedan »
Jean-Pierre
Caillot, quelle importance accordez-vous à cette deuxième manche du derby ? « C'est
toujours un match particulier parce que l'on connaît la rivalité ancestrale existant
entre les deux départements, les deux villes. Une rivalité qui, d'ailleurs, ne
concerne ni les joueurs et les dirigeants, mais plutôt les supporters. Sedan ou
un autre, ce match nous rapportera un ou trois points ». Après
l'élimination en Coupe à Nice, craignez-vous cette rencontre ? « Pas
spécialement. Nous sommes dans la peau du Petit Poucet qui n'a rien à perdre.
Il y a 30 ans, on avait d'un côté les Bourgeois de Reims et de l'autre les Ouvriers
sedanais. Aujourd'hui, lorsque l'on regarde les structures des deux clubs, on
constate que la tendance s'est inversée ». Quel
est le véritable enjeu de ce derby ? « Sedan joue la montée
et ne peut laisser des points sur son terrain. Il doit donc s'imposer pour rester
dans la course. Mais qu'il ne compte pas sur nous pour l'aider dans son entreprise ». Le
match aller vous a laissé des regrets ? « L'issue était
logique. Notre entame, trop timide, avait mis notre adversaire en confiance. Nous
avions su ne pas encaisser le but qui aurait tout changé. Notre fin de match a
été plus convaincante ». Et l'ambiance générale ? « Très
bonne. Les dirigeants, le staff technique, les joueurs, se respectent. Hormis
une banderole malsaine déployée avant le coup d'envoi,
(1) l'ambiance était bonne. Ce fut une belle fête ». Recueilli
par G.K.
(1)
Qu'est-ce
qu'on ne dirait pas pour ne pas être privé de petits fours. Mais,
de là à insulter le monde paysan en le jugeant "malsain"...
La banderole pointant vers les supporters sedanais ne disait rien d'autre que
: "Pour trouver les paysans suivez la flèche". Une autre
interprétation de la petite phrase de JPC pourrait se traduire par : "Ce
serait tellement mieux le football professionnel s'i n'y avait pas ces boulets
de supporters".
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