Dimanche 9 mars 2003

 

Un nul de rattrapage

 

Lu dans les colonnes hier de notre confrère le Dauphiné libéré de la bouche du capitaine valentinois Michaël Stéphan : « En battant Reims, nous éliminons une équipe ». Voilà qui campait davantage les données d'un déplacement (suivi des tribunes par Marc Collat), que les Stadistes se devaient de négocier aussi bien que celui de Créteil (1-1) il y a une quinzaine, l'ASOAV étant logée pour peu à la même enseigne.
Haddadou décochait ainsi la première mèche des 25 mètres, bien captée par Ardouin, avant que le portier local coupe la trajectoire d'un centre au cordeau que convoitait Liabeuf (9e).
Et c'est l'ex-gardien yonnais qui devait se coucher sur une frappe au ras du sol de Laurent (13e), ponctuant un joli mouvement des hommes de Denis Goavec.
Si l'occupation était dromoise (sans réel danger pour Balijon, redevenu titulaire ), les actions étaient stadistes dans une entame de la formation de Didier Notheaux, qu'il voulait de feu en disposant au moins deux attaquants axiaux (Tchomogo et Moreira) sur la charnière Billong-Boniface.


Intention valentinoise
Le résultat se faisait désirer. Jusqu'à ce coup de tête de Kossingou sur corner, bien accompagné par le remplaçant de Tingry (18e). Puis ce coup franc puissant dans l'axe de Tchomogo qui trouvait encore Balijon sur la trajectoire (20e).
La pression dromoise se faisait un peu plus forte, mais les imperfections l'emportaient largement sur le reste. Pas pour déplaire à un visiteur qui voyait venir et de flairer, pourquoi pas, le bon coup en seconde période.
Si Valence revenait sur le gazon de Pompidou avec l'envie manifeste de faire mieux, tel ce centre de Tchomogo, que négociait mal Moreira de près (48e), sa copie ressemblait encore trop à un brouillon que le Stade se chargeait de noircir.
Et si la « claquette » du gardien stadiste sur l'avant-centre local réveillait l'assistance (57e), criant au penalty comme loin d'être évident, Haddadou avait droit également aux bordées et sifflets pour un coup de coude reçu d'un défenseur de l'ASOAV !
Au fil des minutes, le pressing des hommes de Notheaux augmentait ainsi, une tête de Moreira mettait-elle encore à contribution le dernier rempart rémois (67e).
Les Rouge et Blanc endiguaient un peu plus difficilement les velléités dromoises, même si un centre de Louiron filait devant la cage d'Ardouin (70e).


Requinqués
Le match devenait plus hâché et si Verschave avait pris la place de François peu après l'heure de jeu, Denis Goavec lançait à la fois Lafond et Létang pour tenter d'arracher ce précieux point du nul.
Valence, via un long ballon dans le paquet, obtenait un coup franc généreux aux abords de la surface de réparation, que le rentrant Fayolle expédiait dans le décor (87e).
L'une des dernières frayeurs pour une lanterne rouge qui allait devoir « patienter » plus de cinq minutes avec le temps additionnel. Un dernier essai de Moreira (93e), bien maîtrisé par Balijon était synonyme du point du nul pour des Stadistes quelques peu requinqués, voire trop timides, avant la réception messine de dimanche prochain.
Christophe DEVAUD


"Vu des Tribunes" : l'actu du Stade - Rédaction-conception : Michel HAMEL