Par Mois

                                                      


 STADE  DE  REIMS - CLERMONT : 2-0 (0-0)

                           Samedi 30 mars 2002 - 31e Journée de National - Arbitre central : Stéphane LANNOY  

                                                                                                     Olivier LÉTANG (42e) - Sébastien HEITZMANN (86e)

 

Reims passe au rouge

et les voyants se remettent au vert

Dans les chaumières auvergnates, on va sûrement  épiloguer longuement sur les deux cartons rouges infligés aux Clermontois. Alors, autant le préciser d'entrée : ils ne souffrent  d'aucune contestation. Chacune des deux actions de jeu rémoises se serait concrétisée par un but sans une intervention illicite du gardien clermontois, puis... de son gardien suppléant.

 

clic ►►► Spécial grincheux : pourquoi le Stade a-t-il géré en seconde période ?

                  (L'Union)

 

On nous avait promis une rencontre engagée avec une équipe de guerriers, dans un stade chauffé à blanc. Les premières minutes de jeu furent en effet de cet acabit. L'engagement était indéniablement rémois, mais les Auvergnats ne sont pas l'une des meilleures défenses du championnat pour rien. Cadenasser leurs bases arrières, voilà un exercice dans lequel ils excellent. Dès lors, les Stadistes faisaient l'effet d'un essaim d'abeilles tourbillonnant autour d'une ruche sans pouvoir l'approcher.

A l'issue du premier quart d'heure, le premier coup de dard fut cependant quasi "mortel".

Auteur d'une brusque accélération, Gaston Diamé échappe à sa garde rapprochée et se présente face à Enjolras qu'il contourne. Il a le premier but au bout du pied. Le gardien clermontois se sait battu et tente le banco, en optant pour la stratégie de l'erreur d'arbitrage, dont on sait qu'elle fonctionne parfois en National. Il fauche tout bonnement l'attaquant rémois à l'extrême limite de la surface de réparation. Mauvaise donne ! Stéphane Lannoy, auteur d'un arbitrage sérieux hier soir, décide d'appliquer le règlement à la lettre. Coup franc à la limite de la surface de réparation et... expulsion du gardien clermontois. Quant à Gaston Diamé, blessé à la cuisse gauche sur l'action, il sortira prématurément en deuxième période. Il devrait toutefois en être quitte pour un gros hématome.

Réduits à dix (en défense) mais dotés d'un gardien de fortune non dénué de qualités (Poinçon), les Auvergnats parviendront cependant à faire bonne garde jusqu'à l'approche de la mi-temps, où les Rémois placent une deuxième accélération, via Jérémy Denquin. Le petit milieu de terrain rémois lobbe le néo-gardien clermontois, sorti à sa rencontre au-delà de ses dix-huit mètres.

Là encore, se sachant battu, Poinçon opte pour la stratégie du pire et, dans un réflexe, boxe le ballon. Stéphane Lannois, une nouvelle fois, applique le règlement à la lettre : expulsion du néo-gardien clermontois et coup franc à la limite de la surface de réparation.

En maître artificier, Olivier Létang exécute la sentence et dépose le ballon hors de portée du troisième gardien clermontois (Talfournier), visiblement moins expérimenté que ses prédécesseurs (1-0). Pour le milieu de terrain rémois, ce coup de pied de toute beauté vient récompenser une excellente prestation d'ensemble. Olivier Létang - dont il ne serait pas étonnant qu'il reçoive "l'étoile" de France Football (c'est fait !) - était dans un grand soir. Auteur d'un sans-faute, il a récupéré un nombre incalculable de ballons et assuré des relances millimétrées tout au long du match.

 

Et pourtant, la seconde période de ses coéquipiers ne fut pas de la même veine que la première. A 11 contre 9 (défenseurs),  les Rémois se sont sans doute vus trop beaux. Ils ont levé le pied, sombrant parfois dans la facilité ou l'à-peu-près.

En fin de match, sur un coup de pied légèrement excentré sur la gauche, Sébastien Heitzmann parviendra cependant à tromper le quatrième "gardien" clermontois de la soirée (Clapson, désigné au poste à la mi-temps) pour offrir au Stade un score de 2-0 plus conforme à la logique... et favorable aux Rémois en terme de goal-average particulier.

 

Il serait plutôt malvenu de bouder notre plaisir après cette victoire sans appel sur le leader et, surtout, un renforcement de la position du Stade dans la course à la D2. Angoulême et Cannes (à 10 contre 9) s'étant neutralisés, Valence n'ayant pu obtenir mieux qu'un nul à Besançon, à sept journées de la fin les Rémois viennent de s'installer à la troisième place et bénéficient d'un calendrier plutôt clément.

La semaine prochaine, ils recevront Boulogne tandis que se dérouleront deux duels fratricides : Clermont-Angoulême et Valence-Toulouse. Reims est donc maître de son destin... pourvu qu'il sache cultiver l'esprit de conquête.

 

 

 LOUHANS-CUISEAUX - STADE  DE  REIMS : 1 - 1 (0-1)

          Mardi 26 mars 2002 - 30e Journée de National - Arbitre central : Stéphane DJOUZI  

                                                              Sébastien HEITZMANN (32e) - DE CARVALHO (95e)

 

Cinq dernières minutes de cauchemar

 

En cinq minutes, les rêves de D2 entrevus par les Rémois ont viré au cauchemar.

clic ►►►Témoignage : "I'm a survivor..."

 

Il ne reste plus qu'une poignée de minutes. Reims mène 0-1 sur la pelouse de Louhans et gère tranquillement la fin de rencontre. Dans le même temps Valence est mené au score sur sa pelouse et Angoulême tenu en échec à Noisy.

Soudain, tout bascule. Jonathan Guillou, qui avait déjà reçu un premier carton jaune parce qu'il tentait de gagner un peu de temps, conteste une décision de l'arbitre. Stéphane Djouzi n'hésite pas une seconde : il lui inflige un deuxième carton, synonyme d'expulsion. Laurent s'étant blessé en tout début de rencontre, Reims vient de perdre ses deux milieux défensifs, trois jours avant d'affronter Clermont dans un match au sommet.

Révolté par une telle décision, Marc Collat perd son légendaire fair-play et une violente dispute éclate entre les deux bancs de touche adverses. Stéphane Djouzi, visiblement dépassé par la situation, expulse à la fois l'entraîneur rémois, l'entraîneur-adjoint louhannais et un membre du staff.

Il sera dit que les Stadistes devront boire le calice jusqu'à la lie. Alors qu'Angoulême vient tout juste d'ouvrir la marque à Noisy, les Rémois - réduits à 10 - encaissent le but de l'égalisation sur corner... à la 95ème minute !

Tout vient de basculer en leur défaveur, sauf à Valence où le gardien sétois parvient miraculeusement à arrêter un penalty dans les arrêts de jeu. Désormais, Angoulême devance Reims au classement tandis que les Valentinois glissent à la cinquième place... avec un tout petit point d'avance sur Cannes mais un match en retard à disputer contre les Lusitanos

Ce n'est plus du suspense, c'est un scénario kafkaïen qui attend les six prétendants à la D2 lors des huit dernières journées.     

 

clic ►►► On vous l'avait dit : il faudra se méfier des corners louhannais

 

 

Le match vu à travers le kaléidoscope bressan

 

Et De Carvalho surgit de sa boîte - Menés 0-1 contre le cours du jeu, les Bressans auront eu au moins le mérite de revenir au score dans le temps additionnel avec l'inévitable De Carvalho.


L'ambiance était plutôt champenoise hier soir au stade de Bram où deux cars de supporters avaient effectué le déplacement en Bresse louhannaise.
Il n'y eut pas le moindre round d'observation puisque dès la 5e minute à la réception d'une transversale d'Allégro, De Carvalho plaçait un superbe coup de tête décroisé qui flirtait avec l'horizontale. Alors que les champenois donnaient des signes manifestes de lassitude sur le flanc droit où Allégro semblait passer régulièrement, le 4-2-4 rémois fonctionnait bien.
Allégro qui s'engouffrait résolument dans le couloir fut encore directement à l'origin e d'une action splendide (16) ponctuée d'une réception instantanée de la tête par Basile De Carvalho qui fusait d'un rien à côté du cadre.
Les intentions bressanes étaient bonnes, c'est une évidence. Effectivement, l'équipe de Ravera monopolisait le jeu à sa guise face à un ensemble champenois qui laissait venir, tout en manifestant beaucoup de vigilance.
Louhans-Cuiseaux dominait nettement son sujet, au point qu'un nouveau coup franc accordé aux 35 mètres à droite à Rabuel permettait à Michel de placer un fulgurant coup de tête que le portier rémois fut tout heureux d'enrayer, car placé sur la trajectoire (28).

Mais trois minutes plus tard, coup de tonnerre sur Bram, à la suite d'un coup franc concédé par Poncet à l'angle des 16m, Guillou ajustait son ballon sur Heitzmann qui, de la tête trompait Bracigliano.
Un but contre le cours du jeu, mais psychologiquement un but important pour les champenois. Marchandé particulièrement en vue sur le premier acte tentait sa chance sur un coup franc très excentré (41), mais sans succès.
Menés 0-1 contre le cours du jeu, les Bressans n'avaient sans doute guère le choix, il leur fallait attaquer. Bien évidemment, l'équipe de Collat habilement cantonnée dans sa moitié de terrain avait toute faculté de pouvoir venir et de relancer vigoureusement sous la férule de Guillou et François.
Pourtant, Louhans-Cuiseaux continuait de dominer sans réserve une formation rémoise qui savait parfaitement cadenasser les attaquants locaux, notamment De Carvalho littéralement pris en sandwich par Létang et Fall.
A un quart d'heure de la fin, l'on se demandait bien de quelle manière, le CSLC allait pouvoir revenir à hauteur de son rival. Reims avait nettement pris confiance si bien que François n'hésitait pas à tenter sa chance de loin (78).
Alors que le jeu s'envenimait soudain, M. Djouzi expulsait sans coup férir Guillou et l'entraîneur Collat côté rémois, mais également Eric Pegorer côté bressan (82).
Louhans-Cuiseaux tentait le tout pour le tout, accumulant les corners, mais aussi confondant vitesse et précipitation.

Il y eut cependant une saine justice lorsqu'une fois de plus à la faveur d'un corner de Rabuel, Basile De Carvalho jaillissait tel un diable pour venir arracher (encore de la tête) un nul cent fois mérité. Michel Sylvain (Le Journal de Saône-et-Loire).

 

Le fil de match

PREMIERE MI-TEMPS : Pallier aligné en attaque aux côtés de Heitzmann - 5e : déjà deux actions chaudes : un but refusé pour Reims en raison d'un hors-jeu et une tête de De Carvalho côté louhannais qui frôle la tranversale - 8e Laurent blessé, François, qui était préservé, s'échauffe - 9e François remplace Christophe Laurent - 10e : coup franc de Lafond renvoyé par la défense bressane. 15e : Allegro sert idéalement De Carvalho dont la tête piquée heurte le poteau gauche de Balijon - 23e : carton jaune pour Ludovic Liron - 32e : but de la tête de Sébastien Heitzmann à la suite d'un coup franc tiré par Jonathan Guillou - Une occasion un but. Ce soir Reims fait dans le réalisme. 37e : carton jaune pour David Ducourtioux - 38e : corner pour Louhans qui ne donne rien - Reims cadenasse le jeu en cette fin de première période - Mi-temps.

En cette première mi-temps, les Rémois ont subi la domination stérile des Bressans et, sur leur seule occasion, ils ont ouvert la marque par l'ex-Louhannais Sébastien Heitzmann, déjà auteur d'un but décisif à l'aller.

         

DEUXIEME MI-TEMPS : Les Rémois verrouillent bien le jeu en ce début de deuxième période. - Ils gèrent sereinement leur avantage. Aucune action tranchante à signaler. Le jeu se déroule essentiellement en milieu de terrain - Valence étant (logiquement) mené au score par Sète qui avait déjà tiré deux fois sur le poteau, les Rémois réaliseraient l'excellente opération de la soirée si les scores en restaient là. - 73e : Jérémy Denquin remplace Sébastien Heitzmann. Marc Collat renforce son milieu de terrain sans se démunir offensivement. - 80e : les Rémois gèrent parfaitement les velléités de Louhannais qui sombrent doucement dans la torpeur. 80e : expulsion de Jonathan Guillou (deux cartons jaunes consécutifs). Mauvaise affaire : les deux milieux récupérateurs rémois seront absents contre Clermont. Mais, avant cela, il s'agit de gérer la fin de rencontre en Bresse. 85e : MARC COLLAT EXPULSÉ, tout comme l'entraîneur-adjoint de Louhans et un membre du staff technique bressan. Stéphane Djouzi gère mal sa fin de rencontre. Il reste encore 3 minutes dans le temps réglementaire. 89e : double changement à Louhans qui tire ses dernières cartouches. FIN DU TEMPS RÉGLEMENTAIRE. Encore une petite minute et Reims prendra le bon wagon... 5 MINUTES D'ARRETS DE JEU ET DE CARVALHO EGALISE POUR LOUHANS. TOUT EST RELANCÉ POUR LA FIN DE CHAMPIONNAT.  Mais Reims doit une fière chandelle à Labruna, le gardien de Sète, qui a arrêté un penalty valentinois dans les arrêts  de jeu. VALENCE REALISE LA MAUVAISE OPERATION DE LA SOIREE.   

 

 

 

Souvenez vous... C'était la saison passée

LOUHANS-CUISEAUX – STADE DE REIMS : 1-1 (1-0)

Samedi 18 novembre 2000

Au-delà du réel

Relisez les comptes-rendus précédents et vous connaîtrez le résumé de cette rencontre. Un Stade de Reims omniprésent mais stérile, une équipe bressane qui ouvre le score contre le cours du jeu (Heitzmann, 13ème) et s'arc-boute ensuite en défense, essuyant un feu nourri sans conséquence au tableau d'affichage.

Nous vous ferons grâce des commentaires fastidieux. Sachez simplement que les occasions franches des Rémois (qui seraient synonymes de buts dans toute autre équipe) peuvent être classées en trois catégories :

            - Tirs à bout portant : Forest (25ème, 36ème, 52ème, 62ème), Aït-Alia (59ème

- Tirs au ras du poteau : Forest (4ème), Noro (49ème),

- Coups francs face aux buts : Noro (8ème), Denquin (87ème).

En fait, dans cette rencontre, seul le temps additionnel méritait d'être vécu, puisque Reims a égalisé à la… 97ème minute, dans des circonstances qui défient l'imagination. Tout avait commencé 6 minutes plus tôt, à la 91ème, lorsque Christophe Jacquemet, fauché à l'approche du but, se rebelle contre ses agresseurs. S'ensuit une mêlée générale à la suite de laquelle l'arbitre, M. Gaulard, expulse trois joueurs (les Bressans Patouillard et Ba, le Rémois Jacquemet) et… siffle un penalty en faveur du Stade.

Nous sommes déjà à la 94ème minute. En l'absence de Noro (sorti à la 70ème) Guégan se charge d'exécuter la sanction... mais échoue ! Dans la confusion la plus totale, sous les huées du public, l'arbitre décide cependant de faire retirer le penalty, un joueur bressan ayant pénétré dans la surface au moment du tir.

Cette fois, le meneur de jeu rémois ne faillit pas… et permet aux Rouges & Blancs d'engranger leur huitième match sans défaite. Dommage que Thomas Forest soit orphelin à la pointe de l'attaque.

 

clic ►►► Retour sur le match aller de cette saison, également fertile en péripéties

 

 

                                                                              STADE  DE  REIMS - ANGERS : 2-0

        Vendredi 22 mars 2002 - 29e Journée de National - Arbitre central : Pierre TAVELET  

                                                                             Cédric LIABEUF (8e), Gaston DIAMÉ (37e)

 

Reims retrouve sa pelouse

son football et son buteur

 

Hier soir, les Rémois disposaient enfin d'une pelouse à la hauteur de leur football... ou presque. Ils n'ont pas déçu leur public et l'ont rassuré, alors que la lutte pour la D2 devient de plus en plus âpre. 

 

                                        37e minute : l'instant magique.

                                        Le G-Di inscrit son premier but

                                            à Delaune depuis un certain

                                           Reims-Pacy de janvier 2001.

 

Il était écrit que les Rémois devaient l'emporter par 2 à 0. Et ce fut le cas ! La situation vécue 11 ans plus tôt s'est donc reproduite à l'identique. Voilà qui ne manquera pas d'aiguiser l'appétit des superstitieux, très affûtés par les temps qui courent.

Auteur d'un arbitrage d'assez bonne facture hier soir; Pierre Tavelet (1) n'a d'ailleurs pas tenu à les contrarier, ne jugeant pas utile de siffler un penalty, semble-t-il flagrant, en fin de match. Même le flegmatique Emmanuel Bibault, chroniqueur footbalistique à ses heures, en a perdu son sang-froid. C'est dire !

Tout cela relève cependant de l'anecdote, y compris si le goal-average de Cannes est à surveiller de près. L'important, c'est que le Stade ait retrouvé son football, celui que nous n'avions pas eu le plaisir de revoir depuis Reims-Sedan ou encore Noisy-Reims. Finis les longs ballons aériens et le hourra football. L'état de la pelouse aidant, le beau jeu à une touche de balle (à peine contrarié par quelques faux-rebonds assassins) est de retour. Voilà qui est de bon augure pour la suite.

 

Gaston première

Hier soir, après avoir ouvert rapidement le score sur un but de Liabeuf, idéalement servi par un centre au cordeau de Ducourtioux, les Rémois ont clairement affirmé leur emprise sur le match face à une équipe angevine, certes diminuée mais capable - par intermittences - de se montrer dangereuse. Le but de la délivrance, signé Gaston Diamé à la 37e, n'est sans doute pas le plus beau du "canonnier de Dakar" puisqu'il fut inscrit à la suite d'un cafouillage dans la surface, mais il fera date... pour les raisons que l'on imagine.

Dans le contexte de la rencontre, il permit aussi de calmer les ardeurs angevines qu'Arnaud Balijon s'était jusqu'alors efforcé d'annihiler avec brio, en réalisant quelques sorties spectaculaires. Le gardien remplaçant du Stade est décidément de plus en plus séduisant au fil des rencontres.

En fait, de Guillou à Liabeuf en passant par Diamé, François et Ducourtioux, c'est toute l'équipe qui est à créditer d'un gros match. Elle a su le gérer avec intelligence pour ne pas gaspiller de forces inutiles avant les deux échéances capitales de la semaine prochaine : Louhans et Clermont.       

Les Rémois n'auront d'ailleurs guère le temps de savourer cette victoire quelque peu ternie par les bons résultats à l'extérieur de leurs concurrents directs. Ils ont déjà la tête en Bresse, d'où ils devront sans doute rapporter plus d'un point s'ils veulent rester placés dans la course à l'accession.

Alors, une fois encore, c'est le moment d'aller glaner quelques éléments positifs et motivants dans les stats. Ce vendredi, Louhans-Cuiseaux recevait Brest qu'il a battu 2-0. Mardi, il recevra le Stade. Or, une équipe qui joue deux fois de suite à domicile ne réalise jamais deux bons résultats consécutifs. C'est une règle indéfectible ! 

Mais, ne me faites tout de même pas dire ce que je n'ai pas dit, car nous sommes à... 9 journées de l'échéance finale. En cette fin de championnat, il serait cependant de bon ton que la roue tourne, car on ne peut pas dire que le parcours du Stade ait été caressé par la chance depuis le début de la saison.

       

 

(1) Pierre Tavelet était l'arbitre du Reims-Racing qui valut un match de suspension au Stade. Il avait été pris à partie par le public rémois après l'expulsion d'Olivier Tingry. C'était aussi l'arbitre de la seconde édition du Boulogne-Reims de sinistre mémoire.

 

 

PAS DE MIRACLE. ILS ONT TOUS GAGNÉ

LUSITANOS - VALENCEReporté
SETE - TOULOUSE0 - 1
ANGOULÊME - CALAIS1 - 0
PAU - CANNES1 - 4
BOULOGNE - CLERMONT0 - 1

 

                    

 

 

     Superstition quand tu nous tiens !

 

Plus l'échéance approche, plus les supporters du Stade cherchent à se rassurer. Somme tout, il n'y a rien là que de très normal. Ce qui l'est moins, en revanche, ce sont les effluves ésotériques qui se dégagent du passé et vont jusqu'à envahir l'univers du plus cartésiens.

Ce soir, les Rémois vont gagner. C'est, paraît-il, écrit !

Si vous en doutez, lisez ceci. Il est des signes qui ne trompent pas.

Saison 90-91 (Championnat de D2) :
- Journée 27 REIMS perd à domicile face à ST SEURIN 1-2 (but de François)
- Journée 28 REIMS se rachète en déplacement en battant BEAUVAIS sur le score de 1-0 (but JM Jezierski)
Enfin,
- Journée 29 REIMS reçoit ANGERS ET S'IMPOSE 2-0 (buts : François puis Thollot)
Au match aller ANGERS avait battu REIMS 4-1 (but P Bollini)

 

Onze ans plus tard, la configuration est identique !

 

Saison 01-02 (Championnat de National) :
- Journée 27 REIMS perd à domicile face à RACING CP 0-1
- Journée 28 REIMS se rachète en déplacement en battant BREST sur le score de 1-0 (but J. Guillou)
Enfin,
- Journée 29 REIMS reçoit ANGERS... ET S'IMPOSE 2-0
Au match aller ANGERS avait battu REIMS 3-1 (but D. François).

Plutôt étrange, non ? Et pour vous donner encore un peu plus de frissons, sachez que ce Reims-Angers s'est joué le 24 mars 1991. A deux jours près, c'est une date anniversaire.

 

                                       La malédiction du 9

 

A l'inverse, il est un chiffre dont les Rémois ont du mal à s'accommoder : le 9, à l'aspect négatif indéniable. Un supporter du Stade, Jérôme Blanc, s'est penché sur la question et les éléments qu'il a recueillis sont éloquents.

- 9 septembre 2000 : REIMS 0 - BREST 1. Unique défaite de la saison 2000-2001 à Delaune.
- 9 octobre 2001 : ANGERS 3 - REIMS 1. Première Défaite rémoise de la saison 2001-2002.
- 9 novembre 2001 : BOULOGNE 0 - REIMS 3. Match arrêté à la 70ème minute pour le résultat que l'on sait, quinze jours plus tard.
- 9 février 2002 : REIMS 1 SEDAN 1. La Coupe de France ne récompense pas l'équipe qui le méritait.
- 9 mars 2002 : REIMS 0 - RACING 1. Première Défaite à domicile depuis une saison et demi.

Seul petit bémol, c'est le 9 Décembre 2000 que le Stade infligea sa première défaite à ISTRES (2-1), l'équipe qui coiffera les Rémois sur le poteau quelques mois plus tard.

Ainsi que le souligne Jérôme Blanc, "sans être superstitieux (!?) et en ajoutant que c'est le n° 9 (Gaston Diamé) qui, le 9 mars, a manqué le penalty, alors que le compteur du Stade était bloqué à 999 victoires, vous comprendrez que le chiffre 9 ne nous parle pas bien."

Il ne nous reste plus qu'à croiser les doigts, en espérant que, le 9 avril prochain, la FFF ne se laisse pas influencer par les astres au moment de rendre son verdict dans l'affaire qui oppose le Stade de Reims au Racing.

 

clic ►►► Retour sur un mauvais souvenir angevin placé sous le signe néfaste du "9"

 

 

                                                                                

                                                                             BREST  -  STADE  DE  REIMS : 0-1 

    Vendredi 15 mars 2002 - 28e Journée de National - Arbitre central : Michel BONNICHON

                                                                                                 Jonathan GUILLOU (66ème)

La pression monte

 clic ►►► Cyril Lafond raconte le match de Brest (L'Union)

 clic ►►► Racing-Angoulême à la loupe

                                                                                

                                                                                  Prat a été  muselé par Repeurné et Bertrand pendant 90 minutes

Aucune occasion franche et un but... Vu du côté rémois, ce match était l'anti Reims-Racing par excellence. Allez donc y comprendre quelque chose ! Autant le dire d'entrée, le Stade n'a pas développé un beau football vendredi soir. Etait-ce la tension (palpable), était-ce l'état du terrain interdisant le jeu à une touche de balle ? Etait-ce la faible qualité de l'adversaire ? Peu importe. Au plan comptable, ce non-match monocorde pourrait bien avoir une incidence déterminante pour la suite.

Reims a repris les points qu'il n'aurait pas dû gaspiller contre le Racing. Compte tenu des résultats enregistrés par les adversaires directs du Stade, le but inscrit par Jonathan Guillou vaut de l'or. En cette 28ème journée, mieux valait l'emporter pour rester bien placé dans la course à la D2.

 

LES RENCONTRES IMPORTANTES DE SAMEDI SOIR

RCP - ANGOULÊME0-2
CANNES - LUSITANOS3-1
VALENCE-PAU4-1
CLERMONT-SETE2-0
TOULOUSE - BESANCON1-2

                  

 

 

C'est quoi une victoire à domicile ? Pour en avoir perdu le goût depuis un mois, Brest est réduit à se poser cette question angoissante. Jamais, on n'a senti cette issue possible, hier soir, face aux Rémois, qui dégagèrent une grande impression de solidité et de maîtrise collective. Le succès de ces derniers établi sur un coup-franc appuyé et un peu chanceux de Guillou, au bout d'une heure, ne souffre pas la contestation, Cado ayant servi bien plus souvent de cible que Balijon.

Marc Collat avait choisi de se priver au départ de ses deux joueurs habituels de couloir (Liabeuf et Denquin). Quant à Alain de Martigny, il avait fait le choix de Chapalain arrière gauche (Dugand ayant dû déclarer forfait à l'échauffement) et d'Ouéhi comme remplaçant. Mais ces deux dispositifs eurent d'abord tendance à s'annihiler et à révéler aussi les difficultés des Brestois pour s'approcher du but adverse.


La forte pression des Rémois
A l'évidence, les Champenois n'étaient pas décidés à traîner en chemin. Leur pression était vive sur le porteur du ballon et ils étaient prêts à exploiter la moindre faille. A l'instar de ce corner rentrant de Guillou, où le ballon rebondissait sur la transversale de Cado (13 e ), de cette frappe appuyée de Laurent (15 e ) ou, tout aussi dangereusement, de cette reprise dévissée de François à quelques mètres du but suite à un centre de Liron (24 e ).
Privés le plus souvent du ballon et acculés dans leur camp par un adversaire puissant et inventif, les Brestois tremblèrent encore sur un tir violent de Liron et sur un raid d'Akapakoun enrayé in-extremis par Vanoukia (35 e ). En fait, ils ne desserrèrent qu'en fin de mi-temps et épisodiquement le solide étau rémois, pour voir Khamzine (suppléant de Guyon, blessé à une cuisse) se faire contrer à l'issue d'un bon enchaînement de Didot et Prat.


Brest finit par rompre
Lérand ne fut pas plus heureux à la 44 e minute, en ratant, sur une ouverture du Russe, son crochet face à Fall, le dernier défenseur. Malgré cela, à la pause, le 0-0 était tout de même plus flatteur pour Brest.
Bien que les Brestois évoluèrent un cran plus haut et qu'ils redoublèrent d'ardeur, à l'image de Renou et Didot, pour ouvrir de meilleurs espaces offensifs, la menace d'un but rémois resta latente à la reprise. On en veut pour preuves : une reprise de la tête de Fall au ras de la transversale sur coup-franc de Guillou (47 e ) et une remise de Diame pour Akpakoun qui cadrait mal sa frappe (52 e ).
Sentant que le fruit de la victoire pouvait être enfin mûr, le coach champenois fit rentrer son duo de contre-attaquants Liabeuf-Denquin. Pourtant, c'est sur un nouveau coup-france que Reims ouvrit son compte. Cado était bien placé sur le tir puissant de Guillou, mais le ballon ayant été dévié par un de ses partenaires, il dut s'avouer vaincu (67 e ).

Voulant donner le change, le milieu brestois, aidé de Lérand, essaya bien de secouer le joug rémois. Mais la masse athlétique et la maîtrise des arrières champenois ne laissèrent guère de place au doute. Même montés comme un seul homme à l'attaque dans les ultimes minutes, les Finistériens se cassèrent les dents sur un adversaire pas du tout décidé à dilapider un bien aussi précieux, après son récent revers à domicile face au Racing. Yvon JONCOUR (Le Télégramme de Brest)


Marc Collat : "mission accomplie" - "Après la déception de la semaine dernière, il était nécessaire de rebondir. On a fait un match relativement moyen par rapport à ce que l'on est capables de faire, mais il était important de se rassurer, et c'est ce que l'on a fait, notamment en deuxième mi-temps. Il y avait un peu d'anxiété de part et d'autre. Ce qui a fait que la première mi-temps a été assez moyenne. En seconde mi-temps, on a appuyé un peu plus et on a eu la réussite sur un coup de pied arrêté. On est venu à Brest pour chercher les trois points. On les a. On est satisfaits.

 

 

Marc Collat : le coaching tranquille.

 

 

 

FIL DE MATCH, PHOTOS ET COMMENTAIRES

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LES GROUPES EN PRÉSENCE

BREST : Cado - Boutruche, Vanoukia, Le Guen, Ouéhi, Garin, Cissokho, Dugand ( ?), Prat, Renou, Didot, Lérand, Guyon, Khamzine, Chapalain. Entraîneur : Alain de Martigny.

STADE DE REIMS : Balijon - Liron, Fall, Lafond, Bertrand, Denquin, Guillou, Reuperné, Laurent, Liabeuf, François, Diamé, Akpakoun, Pallier.. Entraîneur : Marc Collat

 

 

     

STADE DE REIMS - RACING CLUB DE PARIS : 0-1

Match à rejouer en raison d'une erreur administrative  

           Samedi 9 mars 2002 - 27e journée de National - Arbitre central : Lionel JAFFREDO 

                                                                                                             LACHAAB (27ème)

 

Même l'ordinateur n'a pas voulu conserver en mémoire le mauvais souvenir de cette rencontre qui, en final, ne comptera pas. Heureusement Google veillait◄clic 

 

clic ►►► Le Reims - Racinq qui aurait dû être celui de la 1000ème victoire 

 

 

LES GROUPES EN PRÉSENCE

STADE DE REIMS : Balijon - Ducourtioux, Fall, Mazuel, W. Bertrand (Pallier, 70e) - Laurent, Letang, Liabeuf, Denquin - Diamé (Akpakoun, 70e), François. Entraîneur : Marc Collat.

RACING CLUB DE PARIS : Grange - Poisson, Elbaï, Lalisse, Monny-Bille - Aït-Alia, Lanoiselet (Aït-Yahia, 61e), Damore, Robert (Théophile, 76e), Diallo (Caumartin, 80e), Lachaab. Entraîneur : Régis Roch.

 

              

 l ' a v a n t    m a t c h

 

Régis Roch, l'homme qui aurait ressuscité le RacingUn Racing transfiguré à Delaune ?

 

clic►L'armada Rouge & Blanche en piste pour le grand soir

clic►Le Racing version 2002 ne perd plus

 

Foi de Parisien, le Racing qui se déplacera samedi à Delaune n'aura rien de commun avec celui que les Rémois ont rencontré en septembre puis en décembre derniers. Sous l'impulsion de Régis Roch le groupe se serait révélé. Pour autant, il n'a pas signé d'exploit jusqu'à présent puisqu'il a battu La Roche, Pau et Dijon à domicile et obtenu des scores de parité à Créteil et Boulogne.

 

Pour avoir oublié des notions comme la simplicité, la joie de jouer et le plaisir, le Racing a failli sombrer, emporté par la tempête de son ambition démesurée. Au bord du précipice, miné par les tracas financiers fin décembre le club, qui a retrouvé la sérénité aussi bien sur le terrain qu'en coulisse, revit aujourd'hui.

Le pari gagnant de Régis Roch

Lorsque Gilles Dumas se retrouve contraint de se séparer de Jean-Michel Cavalli (qui aurait été à l'époque en contact avec. .. l'OM), sa marge de manoeuvre est limitée, restrictions budgétaires obligent. Appelé au chevet d'un groupe qui a dû accepter des concessions financières, Régis Roch, ex-entraîneur des gardiens, s'est vite avéré l'homme de la situation.

Lorsqu'il a dirigé son premier entraînement sous un froid glacial le 2 janvier, le scepticisme était pourtant de rigueur, même parmi les joueurs. Deux mois après, l'ancien portier du Red Star, qui a été rejoint par Kamel Djabour, a déjà gagné son pari. Alors que le passage à Colombes de son prédécesseur avait été émaillé d'excès en tout genre, Régis Roch a su imposer son style beaucoup plus pondéré et n'est pas étranger à l'unité retrouvée du club. En misant d'emblée sur un football audacieux, il a redonné confiance aux joueurs et a réconcilié le public avec son équipe.

Des joueurs libérés

Même s'ils ne fuient pas leurs responsabilités sur la lente dégringolade sportive du Racing, beaucoup de joueurs semblent avoir été soulagés par le départ de Cavalli. Au fil des semaines, sa pression incessante devenait difficile à supporter pour certains et le contenu de son discours passait de moins en moins bien.

En les responsabilisant et en leur donnant davantage de liberté, Régis Roch leur a, au contraire, permis de se libérer mentalement. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant de voir sur le terrain, depuis la trêve, des joueurs transfigurés. Certains (D'Amore, Robert, Zaaboub...) ont retrouvé une position où leurs qualités peuvent mieux s'exprimer et leur apport s'en est trouvé décuplé.

Un rééquilibrage et une nouvelle volonté d'aller de l'avant qui profitent largement aux attaquants, comme on l'a vu samedi face à La Roche-sur-Yon (4-1), le match référence de cette période de renouveau.

Une embellie à poursuivre

Les chiffres sont éloquents. Invaincu depuis la trêve avec trois victoires et quatre nuls, le Racing a engrangé 13 points et occupe la 5e place (derrière Toulouse, Clermont, 17 pts ; Cannes, Angoulême, 14 pts) d'un classement fictif qui aurait débuté en janvier. De plus, alors qu'il n'avait trouvé le chemin des filets qu'à quinze reprises en dix-neuf matchs, il a déjà marqué treize buts en sept matchs.

Le maintien désormais presque assuré (alors qu'il était encore relégable le 25 janvier), le Racing, fort de son nouvel état d'esprit, semble avoir les moyens d'améliorer encore son classement d'ici à la fin du championnat et de raviver ainsi les « regrets et la frustration » de Gilles Dumas. Un président qui semble avoir tiré les leçons de cette saison aux deux visages pour préparer la prochaine où il devra composer avec un budget réduit (entre 1,52 M€ soit 10 MF et 1,83 M€ soit 12 MF). Quant à Régis Roch, s'il ne s'est pas encore vraiment positionné, ce qu'il a accompli depuis deux mois lui confère une formidable légitimité pour poursuivre l'aventure. Laurent Pruneta (Le Parisien)

 

 

 VALENCE - STADE DE REIMS : 0-0          

Samedi 2 mars 2002 - 26e journée de National - Arbitre central : Claude MEDAM 

clic► Les Rémois ont impressionné le public valentinois (L'Union)

 

Un 500ème match nul qui vaut une victoire

 

Chacun espérait secrètement que le Stade signe à Valence la millième victoire de son histoire. En réalité, c'est un match nul tout aussi historique que les Rouges & Blancs ont ramené de la Drôme, puisqu'il s'agit du 500ème score de parité enregistré par le club depuis sa création (1).

 

Cette fois, le Stade a bel et bien un petit doigt de pied en D2. Même si les chiffres sont encore peu évocateurs, à l'heure des derniers comptes on constatera sans doute que les Rémois ont ramené de la Drôme bien plus qu'un simple point. Incontestablement, ils ont pris sur leurs adversaires directs un avantage psychologique qui aura une incidence sur la fin de saison.

Sans oser l'avouer, chacun redoutait l'issue de ce match que l'on avait cru, un instant, déséquilibré. A l'inverse, le groupe stadiste a glané dans la Drôme des satisfactions et des certitudes qui pèseront lourd dans les semaines à venir.

- Des certitudes quant aux qualités du suppléant d'Olivier Tingry. L'excellente tenue du très jeune Arnaud Balijon est de nature à rassurer toute l'arrière-garde stadiste.

- Des certitudes quant à l'état de forme de Gaston Diamé, plus affûté qu'on aurait pu l'imaginer pour son premier match de National depuis un an. Titularisé d'entrée, Diamé a prouvé hier soir qu'il sera un atout décisif à la pointe de l'attaque stadiste, dans les semaines à venir. Ses accélérations et son "coup de patte" retrouvé peuvent faire basculer des rencontres. Seuls quelques automatismes restent à peaufiner.

- Et surtout, des certitudes quant à son niveau de jeu. Loin de leurs bases, les Rémois se sont offerts le luxe de bousculer, pendant plus d'une heure, l'une des meilleures formations du championnat, sinon la meilleure.

Pour la première fois depuis le début de la saison (pour ne pas dire depuis leur accession en National), les Rémois ont enfin réussi à négocier avec brio un match à fort enjeu, disputé à l'extérieur. En avril prochain, ils sauront s'en souvenir au moment d'aller défier Angoulême sur terres... si les Charentais sont toujours en course. Cannes, celui des poursuivants qui a le calendrier le plus "aisé" de cette fin de saison, a quant à lui gâché deux points précieux sur sa pelouse, face aux modestes Boulonnais. C'est une autre bonne nouvelle...

 

 

Une leçon de beau jeu

Didier Notheaux n'avait pas bluffé. "Ce match est plus délicat à négocier pour nous que pour Reims" avait-il lancé avant la rencontre. De fait, les Valentinois, visiblement paralysés par l'importance de l'enjeu, ont été ballottés pendant toute la première mi-temps par des Rémois très à l'aise sous les trombes d'eau s'abattant sur Georges-Pompidou.

Reims joue vite et impose son jeu, obligeant les Valentinois à reculer en défense. Denquin, Liabeuf, Diamé et Ducourtioux, régulièrement présent aux avants-postes, donnent le tournis aux Drômois. A deux reprises, les attaquants rémois sont sur le point d'ouvrir la marque. Tout d'abord sur une tête de Gaston Diamé, dégagée en catastrophe par Elana, puis sur une frappe sèche de Cédric Liabeuf. Tout le public valentinois croit au but, mais le ballon frôle le poteau. 

A la mi-temps, les Champenois mènent indiscutablement aux points. Ils confirmeront leur main-mise sur la rencontre au retour des vestiaires. A la 52e, Gaston Diamé, posté aux 6 mètres, hérite d'un ballon de Denquin qu'il négocie tout en finesse, expédiant le cuir... sur le poteau du gardien valentinois.

Peu à peu, la partie finira cependant par s'équilibrer. Epuisés par la débauche d'efforts consentie depuis l'entame de match, les Rémois commencent à reculer tandis que les Drômois font le forcing pour arracher un résultat plus conforme à leurs espérances. Ils seront sur le point d'y parvenir à la 72e, à la suite d'un tir puissant de Calenda qui vient claquer sur le poteau de Balijon. La fin de match est pénible, mais les Rémois tiendront le résultat jusqu'au bout, prenant même un avantage certain sur Valence, au bénéfice du goal-average particulier. 

Seule ombre au tableau : l'avalanche de cartons récoltée par les Stadistes (Ducourtioux, Lafond, Laurent, Létang, François) dont l'enthousiasme n'était visiblement pas du goût de Claude Medam, l'arbitre de cette rencontre qui s'est pourtant déroulée dans un excellent esprit.

 

clic► Heitzmann, Akpakoun, Guillou, Liron, Repeurné avec la B (L'Union)

 

Réaction valentinoise - "Un bon match quand on regarde dans quelles conditions il s'est joué, un nul équitable et une équipe de Reims qui m'a paru de loin la meilleure qu'on ait vu à Pompidou. Un match qui s'est joué dans un bon esprit entre deux équipes qui pratiquent un beau jeu, sans animosité."

 

 

 

             AVANT-MATCH           

 

Didier Notheaux, ancien entraîneur du Stade de ReimsNotheaux veut faire le break

    clic► "Chaque journée apportera son lot de surprises"

 

Week-end à hauts risques pour les Rémois qui devront livrer un véritable match de Coupe à Valence. La pression qui pèse sur les épaules champenoises est encore accentuée par la victoire probante d'Angoulême, revenu à un point de la quatrième place. Pour la première fois depuis un an, Gaston Diamé réintègre le groupe. 

 

 

Menacé de disparition, le football professionnel revit à Valence depuis l'arrivée de Didier Notheaux, la saison passée. L’ancien entraîneur de Reims (1990-1991) a su redonner confiance à une équipe de National qui était alors à la dérive.


Lorsque Didier Notheaux est arrivé au sein de l'Association Sportive d'Origine Arménienne (ASOA) en septembre 2000, l'équipe de la Drôme - qui avait réussi à faire prolonger son statut professionnel pour un an - alignait défaite sur défaite.

«Je me suis rendu compte que le message ne passait pas entre les joueurs et l'entraîneur de l'époque, Denis Zanko», explique Pierre Boyadjian, président de la SAOS. Il s'est alors tourné vers Didier Notheaux, qui avait déjà entraîné le club sept ans auparavant.

L'équipe, composée de jeunes joueurs en quête de reconnaissance et de plus anciens, laissés pour compte de l'élite, a réussi à redresser progressivement la barre malgré un parcours chaotique (Reims avait gagné 4-0 à Valence l'an dernier) pour, finalement, réussir à jouer les premiers rôles cette saison.

« Notheaux a su nous remettre sur les rails, trouver en nous le petit plus qui dormait, et le réveiller. Avec la confiance retrouvée, nous avons eu des résultats", expliquent les joueurs.
Didier Notheaux Didier Notheaux, en habitué de ce genre de «parachutages» dans des équipes malades, savoure le travail accompli, ne s'étonne guère des performances de son club
et fait volontiers preuve de modestie.

«L'entraîneur sans les joueurs, il n'est rien, dit-il. Ils ont peut-être besoin de mon expérience, c'est un ensemble qui a fait que l'on a réussi à donner du bonheur au public. Cela fait du bien pour la région, cela prouve que l'on peut avoir du bon football à Valence".
Pour sa part, Pierre Boyadjian rappelle que la survie du club passe par une montée en D2, «priorité des priorités» cette saison. Les Rémois sont donc prévenus. Leur déplacement dans la Drôme ne sera pas une partie de plaisir.

 

LE PARCOURS D'ENTRAINEUR DE NOTHEAUX

LISIEUX80 à 83
LE HAVRE83 à 88
MULHOUSE88 à 90
REIMS90 à 91
RENNES91 à 93
VALENCE93 à 95
SOCHAUX95 à 96
ST DENIS-ST LEU96 à 97
BURKINA FASSO98 à 99

 

 

►clic L'analyse du jeu de Valence

Ceux qui ont pu vivre Brest-Valence en direct, vendredi dernier, le savaient déjà : à défaut d'être créatifs, les Valentinois sont impressionnants de réalisme. Cet excellent article de Foot National analyse parfaitement bien le jeu des Drômois, futurs adversaires du Stade.

 

En match avancé, Angoulême l'a emporté à Sète 2-0 

    clic► Les Charentais mettent la pression sur Reims

 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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