NIORT - STADE DE REIMS : 0-0

Mercredi 29 janvier 2003 - Stade René-Gaillard - 23e journée de Ligue 2 - Arbitre : Régis Champet

 

CAEN-TOULOUSE : 0-2 - NANCY-CHATEAUROUX : 1-0 BEAUVAIS-GRENOBLE : 0-1 ST-ETIENNE-GUEUGNON : 0-3 WASQUEHAL-AMIENS : 0-0

 

Héroïque !

Les Rémois 16èmes - Caen devient relégable

 

Tingry a tremblé, mais le gardien rémois est parvenu à conserver sa cage inviolée en dépit du coup du sort qui a frappé son équipe d'entrée de jeu, Olivier Pickeu étant expulsé à 13e à la suite d'un tacle trop appuyé, alors qu'il avait déjà reçu un carton jaune.

Recroquevillés en défense, les Stadistes ont frôlé la correctionnelle à plusieurs reprises, ne se montrant dangereux que sur de rares contres (Liabeuf, 50e). Toutefois, ce point ramené de haute lutte préserve l'essentiel puisqu'il assure aux Rémois une place dans le peloton des non relégables.

En l'espace de trois rencontres, le groupe de Denis Goavec a livré un panel de ses possibilités : courageux au Mans, affûté face à Saint-Etienne, héroïque contre Niort. Le week-end prochain, il se verra même offrir l'opportunité de passer devant Wasquehal, mais aussi d'écarter Saint-Etienne qui se rendra à Lorient et Caen qui en découdra à Clermont. A une condition toutefois : il ne faudra pas se désunir !

 

"Un nul qui vaut une victoire" - « Le Stade a disputé une belle rencontre avec à la clé un résultat qui vaut une victoire. Ce nul me semble logique. Avec un brin de lucidité, je pense que l'on peut même en glisser une au fond.
Mais j'estime que nous avons rendu une belle copie. Nous avons su nous accrocher après avoir été rapidement réduits à dix. Les garçons ont donné tout ce qu'ils avaient, sans jamais s'affoler. Ils ont su s'encourager et développer un jeu cohérent sans défendre à outrance. Avec cet état d'esprit, on doit pouvoir s'en sortir.

Les Niortais accusent la "fatale maladresse" - "Bénéficiant de l'expulsion du Reimois Olivier Pickeu dès la 11e minute (!), les Chamois n'ont jamais pu trouver la faille face à des visiteurs auteurs d'un match héroïque. Niort a dominé, dominé, dominé mais la maladresse fut principale responsable de ce score nul et vierge. Reims aurait même pu reussir le hold-up parfait sans quelques interventions brillantes de Christophe Marichez. Un match à oublier tout comme ce petit point pris qui ne fait pas l'affaire des Chamois." (source : newsletter des Chamois niortais)


Redressement confirmé

Hier soir, dans un stade René Gaillard, peu garni malgré la 5e place occupée par les Niortais, la troupe de Philippe Hinschberger visait tout simplement un quatrième succès de rang à domicile après ceux obtenus devant Nancy, Laval et Grenoble.
Les hommes de Denis Goavec, eux, avaient l'objectif plus modeste de confirmer leur dernière sortie au Mans (1-1) et leur victoire conquise à domicile aux dépens de Saint-Etienne (1-0).
Sur une pelouse grasse balayée par le vent, quelques tacles fusaient de part et d'autre, indisposant manifestement M. Champet. Dès la 5e, l'homme en Jaune avertissait aussi bien Darbelet (pour un tacle appuyé sur Elouaari) que Pickeu qui était venu contester !
L'ancien Amiénois s'illustrait ensuite avec un bon tir en pivot. Le ballon filait juste à côté du but de Marichez (6e), puis à la suite d'un échange Francois-Haddadou, il était devancé par un retour rageur de Lauret (8e).

Pickeu exclu !
La première action niortaise était à mettre à l'actif de Garny parti dans l'axe, il était contré par Tingry (9e). Deux minutes après, dans le rond central, Pickeu crochetait Lauret. Un peu trop vigoureusement pour l'arbitre qui n'hésitait pas à brandir un deuxième carton au n° 27, synonyme d'expulsion.
Ce coup dur était suivi d'une bonne demi-volée de Boniface. Hélas pour le défenseur central martiniquais, le ballon passait au-dessus de la transversale. Il s'ensuivait une domination constante des Chamois. Heureusement, Tingry sortait le grand jeu en privant Barro (19e) et Garny (27e) de transformer victorieusement leur raid solitaire.
Liron et ses potes continuaient eux de souffrir, mais ils parvenaient à rejoindre les vestiaires sur un score vierge.
Haddadou qui trouvait Marichez sur sa route à la limite de la surface et Frétard auteur d'un audacieux lob du milieu du terrain donnaient le change juste avant les citrons.

Dur, dur...
A la reprise, Denis Goavec lançait Liabeuf et Billong. Le petit gaucher suppléait Elouaari et le second succédait à Bertrand mis sur le gril en première période par le feu-follet Garny. Avec cette fois le vent dans le dos, Reims s'appliquait à jouer plus haut. Liabeuf éliminait Souchard et son tir filait au-dessus de la barre. Deux corners en faveur des Champenois étaient boxés par Marichez puis Barro obligeait Tingry à se coucher sur une frappe rasante.
Le jeu devenait plus équilibré. Malgré sa supériorité numérique, Niort avait plus de difficulté à investir le camp rémois. Le coach deux-sevrien apportait aussi du sang neuf avec Facciuto et Michel, l'ex-buteur guingampais.
A l'approche du dernier quart d'heure, le banc rémois tremblait. Sur un centre au cordeau de l'inévitable Garny, Tingry était trompé par la trajectoire du cuir et Barbelet, seul devant le but vide, dévissait complètement sa reprise (72e).
Après un tel ratage, Reims redoublait de confiance et de combativité. Haddadou se montrait plusieurs fois menaçant et Laurent d'un centre tir était à deux doigts de surprendre le portier niortais (85e).
Ne reculant pas, les Rouge et Blanc tremblaient cependant à nouveau. Sur un centre fuyant de Garny, BDur, dur...iakolo et Darbelet s'emmêlaient les pinceaux au second poteau tandis que le speaker annoncait 3 minutes de rallonge. Une faute d'Haddadou sanctionnée par un carton jaune semait l'ultime doute d'un partage des points. Heureusement pour Tingry et ses partenaires, la tête de Biakolo s'envolait dans les airs.
Reims obtenait ce qu'il était venu chercher, un résultat d'autant plus méritoire qu'il a été obtenu malgré une infériorité numérique durant plus de 80 minutes.
Richard GAUD, dit "Doudoune"



AVANT-MATCH

 

Marathon Men

 

Ce soir, les Stadistes entament dans les Deux-Sèvres le début d'un marathon qui les verra disputer 4 matches en 9 jours, dont deux contre des adversaires directs : Wasquehal et Beauvais.

 

Nous sommes donc aux portes de cette fameuse période charnière à laquelle faisait allusion Christophe Chenut dans une interview donnée voilà quelques semaines. "Fin janvier, nous serons fixés" y affirmait-il. Nous le serons plus sûrement encore le 7 février au soir. Si ce début d'année s'annonce prometteur, chacun est en effet conscient que tout relâchement serait fatal.

Somme toute, le seul enseignement que l'on puisse tirer de ces dernières semaines, c'est que Denis Goavec est bien l'homme de la situation. Tout le reste serait prématuré, car un faux-pas à Niort pourrait replonger le Stade dans la zone rouge.

Même s'il se dit "capable de gagner partout", Denis Goavec sait qu'il aura affaire à forte partie ce soir. Il y a d'ailleurs fort à parier qu'il n'a pas programmé 3 points dans son tableau de marche. De fait, l'équipe niortaise de ce début d'année, actuelle 5ème du championnat, n'a plus rien de commun avec celle que nous avions vu évoluer péniblement sur la pelouse de Delaune en août dernier, pour ce qui fut l'un des matches les plus ternes de la saison.

 

clic Reims - Niort : à deux doigts de la faillite collective

 

Les Niortais, qui viennent de signer deux victoires consécutives contre Grenoble (1-0) et Istres (1-3) n'ont d'autre objectif que de réaliser la passe de trois pour rester placés dans la course à l'accession. Ils n'envisagent pas d'autre alternative.

Le coach rémois pourra cependant compter sur l'ensemble de son groupe, à l'exception de Cyril Lafond. Xavier Dudoit sera aussi du voyage dans les deux-Sèvres, mais il est peu probable que le lutin, sans doute appelé à évoluer en lieu et place de Stéphane Laquait, soit qualifié pour cette rencontre.

Au chapitre des impondérables, deux joueurs devront être plus prudents qu'à l'habitude, Jérôme Frétard et Mohamed Haddadou, car un nouveau carton jaune serait synonyme de suspension et leur interdirait de participer aux deux rencontres capitales de la semaine prochaine. Cyril Lafond était, lui aussi, dans cette situation.