LES   CHRONIQUES  DE   PAOLO  92

L'effet néant
14 mars 2007

"Coucou me revoilou" dans le rôle de "la poupée qui fait non".

Ne croyez surtout pas que ce soit le titre ambigu de la dernière chanson de mon chanteur préféré "Ophélie flagrant des lits" qui bercera le rythme de cette chronique consacrée à la prestation soporifique de nos favoris.

Mais que voulez vous "Love me please love me" semblant être le refrain de notre cher Président Jean-Pierre Caillot depuis de longues semaines, je me dois d'apporter ma pierre à l'édifice un peu comme la municipalité) en signant une nouvelle tribune sur l'avenir de notre club.
"On ira tous au Paradis", leitmotiv de Mon saigneur Caillot qui remet toujours à dans trois ans l'accession au ciel du football professionnel. Certes, avec Michel Polnareff j'ai dû attendre 34 ans pour le revoir sur scène mais le rêve est devenu réalité.
Comment ne pas faire un parallèle de cette si longue absence avec la date du dernier match en Ligue 1 (division 1 pour les puristes) joué par les "Rouge et Blanc" et perdu contre le Paris Saint Germain 3-2 le 1er juin 1979.
Pensez-vous, cher Président, que les supporters rémois vont accepter d'attendre encore 6 ans l'accession en ligue 1 pour égaler la durée de l'absence du chanteur décalé ?

"La nuit porte conseil"

Mais revenons au terrain de jeux qui peut être d'ailleurs aussi un lit.

Tout avait bien commencé en ce début de saison 2006-2007. L'équipe s'était constituée un bon matelas de points à domicile et, si elle n'était pas très "alèse" à l'extérieur, les supporters pouvaient globalement dormir sur leurs deux oreilles.

Certes, le sommeil fut entrecoupé de quelques cauchemars :

- Une défaite surprenante contre Istres, un naufrage en terre iséroise .
- Une élimination calamiteuse en coupe de France contre une équipe valeureuse de CFA2, Cambrai

Mais le rêve était présent avec l'épopée de la Coupe de la Ligue qui aurait pu se poursuivre jusqu'au bout de la nuit si l'équipe s'était qualifiée pour la finale.
Et depuis cette excitation bien légitime, les joueurs semblent complètement endormis sur le terrain.
On aurait pu trouver une explication à cette léthargie si Thierry avait proposé en milieu récupérateur une charnière "Didot, Deaux", mais, bien au contraire, l'entraîneur rémois, très joueur, a fait venir Godemeche fin janvier pour redonner un peu de plaisir à nos champions.
Même les changements permanents de partenaire ne permirent pas de redresser la tête, si bien que certaines relations dans le vestiaire commencent à se durcir.

C'est grave docteur

Le technicien rémois semble totalement dépassé par ce phénomène.
Trois jours de repos et des entraînements "light" n'ont pas permis de redonner du tonus aux joueurs, et il craint déjà la déroute physique vendredi face au dernier du championnat Tours.
Pourtant, lors du match aller contre Châteauroux, il avait précisé que ses remplaçants n'étaient pas des bourricots et qu'ils savaient les faire avancer.
Le picotin (Coupe de la Ligue) de blé distribué, "l'étalon" déjà tourné vers d'autres pâtures, certains titulaires devraient, une bonne fois pour toute, être mis au repos ou à la disposition de l'équipe réserve.

Devra t-on changer de praticien à la fin de la saison ?
Pour que la greffe réussisse, il ne suffit pas d'installer seulement un poste de secours sur le bord de la route ou une trousse premiers soins dans le vide poche d'une cabine.

D'ici là, à quand le réveil ? En espérant que l'on attendra pas Caen pour le sonner, car cela risque d'être trop tard.

Bonne semaine

Paolo 92

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