LES
CHRONIQUES DE PAOLO 92
AJACCIO-REIMS
: 2-1 15
septembre 2006 Pas
de miracle

15-09-2006
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Je ne suis certainement pas le seul à avoir remarqué
qu'un prénom peut apparaître de façon répétée
au cours de notre existence. Synonyme de joie ou de peine, il ne change que très
rarement de registre. Mon enfance a été bercée par le
courage de Thierry la Fronde, ma trentaine par le comique de Thierry le Luron,
ma plénitude par le talent de Thierry Henry. Certes, depuis 18 mois, ce
prénom ne m'apporte cependant plus cette béatitude si appréciée. Le
Coach des " Rouge et Blanc " connaît la même sensation,
même si, pour lui, elle s'inscrit actuellement dans le registre de la peine. Rudi
ou Rudy
(peu importe l'orthographe) Ce
prénom a le don de lui faire perdre ses moyens : - trois défaites
contre le coach de Dijon, Rudi Garcia depuis son arrivée dans la capitale
champenoise et avec un compteur de but marqué toujours bloqué à
zéro. A chaque fois, avec un schéma tactique défensif, il
a cru pouvoir au moins atteindre le match nul, mais malheureusement sans résultat
. - Pour cette première confrontation avec le fidèle lieutenant
de Johann Cruyff, Thierry Froger a de nouveau adopté une attitude frileuse
en présentant une équipe très renforcée au milieu
de terrain . Trois récupérateurs défensifs (même si
en présentant Bonnal comme remplaçant de Julien Feret, Froger essaie
de masquer son attention) et le seul Fauré en pointe. Le résultat
sera t-il le même au grand désespoir des supporters rémois
?
. Le
"Rudy ment" Les
intempéries qui ont sévi sur l'île de Beauté depuis
deux jours pouvaient laisser craindre des conditions difficiles de jeu à
défaut d'un report du match. A défaut de pouvoir marcher sur
l'eau, l'entraîneur rémois savait qu'il marcherait sur des œufs pour
ce match de la 8ème journée. Ce match devait être le déclic
pour les joueurs pour confirmer leur bon début de championnat et d'augmenter
les objectifs de fin de saison. Ne croyant absolument pas , l'entraîneur
ajaccien Rudy Krol quand celui-ci prône une organisation en 4-4-3, Thierry
Froger a persisté dans son organisation timorée et espérait
un contre pour faire une performance au pays de Tino Rossi.
Moins
d'une demi-heure de jeu et Ajaccio ouvre le score malgré un Liebus une
nouvelle fois impeccable, le stress de la défaite envahit à nouveau
le ciel rémois. L'abattement
de Jean-pierre Caillot dans l'interview accordé à la mi-temps à
" France Bleu Champagne " est significatif une nouvelle fois d'un manque
certain d'ambitions pour jouer les premiers rôles dans ce championnat si
ouvert . L'entrée éventuelle de Kévin Barralon relève
de la démagogie, quand on sait que, dés le début du match,
l'équipe ne venait pas chercher les 3 points mais espérait seulement
un résultat nul. Et
de Deux Moins
de trois minutes en seconde mi-temps, et l'équipe ajaccienne double la
mise. A croire que les joueurs corses en ce jour de Saint-Roland voulaient faire
plaisir à leur ancien entraîneur . L'entrée de Tagro Baléguhé
à la place de Nicolas Bonnal montre le désarroi de l'entraîneur
rémois qui fait sortir un joueur technique au lieu d'un joueur physique
du type de Philippe Burle . Laisser le seul Sylvain Didot à l'animation
offensive alors que le score est de 2-0 montre que le coach n'avait pas prévu
de schéma tactique pour venir jouer la " gagne " à François
Coti. L'entrée de Jean Cédric Maspimby et Kévin Barralon
après l'interruption de match suite à une coupure électrique
relèvent de l'anecdote. Le but à la dernière minute de
Tagro Baléguhé permet à l'entraîneur rémois
de 'écorner partiellement son signe indien. Une consolation bien dérisoire.
Il
va falloir se résigner à l'objectif suivant pour cette saison ;
"rester invaincu à domicile pendant toute la saison". Un peu
comme Gueugnon la saison précédente. Décidément,
je n'aime plus ce prénom qui me porte la poisse.
Paolo
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