LES
CHRONIQUES DE PAOLO 92
APRES
CHATEAUROUX-REIMS : 1-1 du
29 septembre 2006 Visiblement,
Paolo 92 s'est senti visé par les déclarations de Crazy Frog sur
les bourricots. Du coup, ça sent le gaz et le vieux contentieux. Perso,
je n'entrave rien au langage frogien et ces histoires de Paolo qui, avant les
matches, se ferait caresser dans le sens du poil par JPC (pour mieux...)
me sont étrangères.
Tout
comme il m'amuse beaucoup d'apprendre que les journalistes font les déplacements
en voiture présidentielle. Ca s'appelle soigner sa communication et c'est
louable. Mais, pour que ce soit efficace il faut simplement que ça ne se
sache pas. Or, à Reims, tout le monde sait qu'il y a encore du boulot côté
com... La preuve ! M.H.
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- 10 -2006 -
Quand Froger hausse le ton
Dans
l'intimité du vestiaire de Gaston-Petit, vendredi, Thierry Froger n'y est
pas allé par quatre chemins avec ses troupes. Au repos, le coach «
nous a demandé de ne pas faire les choses à moitié »,
lâche Sylvain Didot. Dans le langage « frogien », des principes
de bases ont été rappelés en des termes plus directs. Le
technicien était irrité par la première période de
ses hommes. Même la bonne séquence juste avant le repos n'avait pas
sauvé les apparences. « On ne jouait pas pour gagner. Les gars
sont sur le terrain, sans conviction. Il n'y a pas de dynamisme. Ca ronronne.
» Surtout, ça tranche avec la bonne qualité de travail affichée
en semaine. Alors, « gavé » de revoir toujours le même
film à l'extérieur, le coach a fixé un ultimatum à
ses hommes : « Soit on continue à pilonner devant et je constitue
deux lignes avec deux grands devant qui attrapent les ballons, soit ont produit
du jeu. Je leur ai demandé de ne plus se préoccuper du score mais
de jouer. Car, à cet instant, on ne l'avait pas fait. » Réprimandés,
Didot et les siens ont promis qu'on ne les y reprendrait plus. Sitôt sur
la pelouse, ils sont passés aux actes pour une domination ponctuée
du seul but de Fauré. Ni tocard, ni bourricot Elle
méritait plus « mais quand on a quelques occasions, il faut les mettre
», constatait Thierry Froger satisfait du comportement en seconde période
d'un groupe amoindri (Féret, Maspimby, Jeannel et Barralon blessés)
mais solidaire. « Ceux qui entrent ne sont ni des tocards, ni des bourricots.
» Ph.L. Crazy
Frog, pourquoi avez-vous énervé Paolo. Voyez le résultat
maintenant ! Pierre Ménès nous aurait dit qu'il fait un caca
nerveux... Mais, du coup, il dégaine le bilan. C'est malin !
"N'attends
que ruade de l'amitié d'un âne"
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- 10 -2006 -
"Ce n'est pas
parce qu'on est entouré d'ânes que l'on doit se mettre à braire".
C'est le conseil que je tiens à donner au responsable technique de l'équipe
professionnelle du Grand Stade de Reims. Vos
déclarations concernant le banc des "Rouge et Blanc" sont inacceptables
même si vous les attribuez à d'autres et, en l'occurrence, à
certains supporters. Extrait
de l'article de Philippe Launay dans le journal L'union "Ni tocard, ni
bourricot Elle méritait plus "mais quand on a quelques occasions,
il faut les mettre", constatait Thierry Froger satisfait du comportement
en seconde période d'un groupe amoindri (Féret, Maspimby, Jeannel
et Barralon blessés) mais solidaire. "Ceux qui entrent ne sont ni
des tocards, ni des bourricots."
Personne
parmi les supporters n'a jamais traité un joueur du stade de Reims de "Bourricot
ou de Tocard". Comme tous les ans, vous avez votre crise d'autoritarisme
du début de l'automne. La saison dernière, à défaut
de feuille, c'était une porte qui volait après une nouvelle défaite
face à votre très cher Rudy Garcia. Aujourd'hui, parce que le
Président agit comme l'âne de Buridan, vous pensez pouvoir dire tout
et n'importe quoi. Et cela je ne l'accepterai jamais. Regardez
votre bilan, Monsieur le donneur de leçon,
adepte l'an passé du béton , il devrait vous rassurer car il est
toujours aussi "pas sable".
Alors,
vendredi, faites jouer en amical à "ces ânes", les fameux
tocards contre Troyes. Les Miguel, Jon et autres Serkan, Najib ou Lucas seront
vraiment surpris de l'intérêt que vous leur portez pour une fois. A
l'occasion, ne manquez pas non plus d'aller saluer l'abbé si vous avez
un moment. Je pense que Frank Triquenaux a aussi "la vague à l'âne". Vous
avez décidé d'élever le ton et c'est votre droit. Moi, je
ne citerai en réponse que Paul Léautaud : "Il vous vient
quelquefois un dégoût d'écrire en songeant à la quantité
d'ânes par lesquels on risque d'être lu". Balle
au centre Paolo
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Labeyrie, des Fêtes assurées Pas
de cadeau à Noël Caillot
en veine C'est le Bouquet Pas
de miracle Le
Stade a bonne mine La peau
du Cha... Tous, un peu Loco Le
Banc bout, le Banc cale 3 points,
c'est mieux Pas chouette du
tout
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