REIMS-ENTENTE
SSG (National) : 0-1
10
décembre 2005
Coupe
franche

10-12-05
- Je m'étais particulièrement énervé au surlendemain
du match de la 12ème journée à Amiens dans une chronique
intitulée Nul Acier,
ne trouvant mon salut, pour la décence de mon propos, que d'utiliser le
matériau phare produit par notre principal sponsor maillot. Beaucoup
avait trouvé à cette époque, cet écrit excessif et
sans vouloir jouer le prédicateur satisfait seulement deux mois plus tard,
je pense que malheureusement j'avais partiellement raison et que le mal s'est
encore aggravé. Les 2.000 spectateurs courageux du match de hier soir
ne pourront que confirmer mon propos. Une prestation encore pire que celles contre
Le Havre en coupe de la Ligue ou contre Istres en championnat. "Franchement
quant on sera 800 dans un demi stade, on pourra choisir sa place", me confiait
un voisin d'infortune.
Pour poursuivre la référence à
cette chronique automnale , je ne pensais pas être obligé à
utiliser si rapidement la lettre manquante et surtout dans le cadre d'un match
à domicile face à une équipe d'une division inférieure. Je
ne reviendrai pas sur le détail du match. L'Entente Sannois Saint-Gratien
a parfaitement géré son match face à une équipe soit-disant
supérieure. Elle était venue pour jouer le contre et elle y est
arrivée. Même chose sur la composition de notre équipe
où décidément des joueurs n'ont pas le droit de figurer,
même quand l'entraîneur décide de faire tourner un peu l'effectif.
Alors
oui, je vais insérer ce H si décrié
en octobre au milieu du nom de notre chère patrie. Coupe de France à
Coupe Franche, il n' y a qu'un pas que malheureusement le Président Jean-Pierre
Caillot ne va pas peut être faire en se retranchant derrière je ne
sais quel prétexte.
Pour
les supporters, la coupe est pleine. Après le match et la
défaite à domicile contre Dijon, certains ont dit ( à juste
titre) que Thierry Froger avait proposé sa démission et que notre
Pierre avait joué les conciliateurs afin que notre cher entraîneur
reçoivent les assurances d' être le seul patron du technique. Cette
décision a porté ses fruits pendant un temps, mais elle montre déjà
ses limites moins de deux mois après. Pierre Ménès en
a "marre" et je le comprends. On n'en est plus à réclamer
une chronique " agaçante ou amusante" ou un édito Présidentiel.
Loin de moi de demander en place de Grève la tête de notre entraîneur
; je sais que je vais me faire des ennemis en écrivant cela mais le problème
n'est certainement pas là. Thierry Froger n'est pas un communicant et
le milieu des joueurs n'est pas reconnu non plus pour être d'un niveau d'auto
réflexion très abouti. Qui peut régler enfin le problème
? Monsieur le Président, je vous demande instamment de vous impliquer
afin de résoudre cette crise. Je n'ai pas la science infuse mais je pense
que le dialogue et l'écoute sont les remèdes à la situation
que tout le club vit actuellement.
Laissons
passer le derby et peu importe le résultat de cette confrontation. Et
vous imaginez combien il me pèse d'écrire cela. Prenez
l'avis d'un certain nombre de joueurs en les recevant individuellement : -
En commençant par le capitaine Christophe Delmotte qui par son vécu
pourra certainement vous aider à rétablir le dialogue entre toutes
les composantes de notre club. - En poursuivant avec Lionel Bah qui dans sa
position centrale sur le terrain et sa présence à tous les matches
pourra émettre un avis constructif sur le schéma tactique de l'équipe
. - En écoutant Sylvain Didot, l'exemple même du non découragement
qui pourra apporter sa contribution à l'élaboration des séances
d'entraînement et de motivation du groupe. - En s'appuyant sur Laurent
Weber et son parcours de baroudeur pour évoquer les solutions à
mettre en place pour trouver une issue à cette crise. - En finissant
avec Jean Cédric Maspimby afin de connaître le sentiment des remplaçants
et des exclus. Provoquer une réunion de synthèse avec le staff
technique avec pour seul objectif de sauvegarder l'avenir de notre club. Mais
de grâce, agissez Je suis très triste, mais je serai quand même
à Sedan
Bonne
semaine, et Vive le Stade, notre Stade.
Paolo
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