MENESSERIE



 

La vigie lance :
"Risque de naufrage en mai !"
20 février 2006

 

Je n'aurais jamais pensé que le brouillard pouvait être aussi tenace dans la Cité des sacres. Je ne parle pas de celui qui empêcha le bon déroulement du match contre Grenoble le 3 janvier dernier, mais bien du voile épais et persistant qui semble obscurcir la vision du staff sur la situation du club à la veille de cette 27ème journée du championnat.

Ce n'est pas pour rien que j'ai parodié le titre de la dernière chronique de Pierre Ménès pour exprimer l'inquiétude de plus en plus importante de la majorité des supporters. Certes, ces derniers semblent ne rien comprendre aux yeux de notre cher chroniqueur qui pense " qu' ils devraient laisser les professionnels du club gérer cette interminable saison ".

Je me contenterai donc de rappeler quelques évidences ( j'aime bien faire le rabat-joie… tu n'es pas le seul Pierre) et je comparerai cette fin de championnat à un tour du monde en bateau avec les risques que cela comporte :

- Première étape : fin février / mois de mars -
Les " Rouge et Blanc " vont manger leur pain blanc. Certes , si Brest est concerné par la descente et Valenciennes par la montée , les matches à Dijon, à Créteil et face à Amiens ne devraient pas atteindre un niveau important de combativité de nos adversaires. C'est un peu comme la descente de l'Océan Atlantique. Reste au commandant Froger de ne pas planter le bateau au large du " Pot au Noir " près de l'équateur.
- Deuxième étape : Avril - L'enfer des quarantièmes rugissants si le club n'a pas pris un maximum de points le moins précédent. Tour à tour Guingamp, Laval, Clermont , Sète et à un degré moindre Istres disputeront des matches à six points engageant l'avenir sportif des clubs.
- Troisième étape : Mai - La croisière sous les alizés ou le cap Horn et le risque de naufrage avec certainement des matches contre des équipes jouant l'accession en Ligue 1 : Sedan et Lorient.

Le temps n'est plus au beau fixe et l'équipage doit s'attendre à des jours difficiles. Le début janvier a été propice à la pêche aux points . Les régates dans les eaux calmes sont du domaine du passé, et le discours doit être guerrier.

HALTE AUX EXPLICATIONS DOUTEUSES

Après le début de saison, où la pénurie d'attaquants était graine d'excuses pour expliquer les mauvaises résultats, les supporters ont le droit au couplet de la fragilité psychologique du groupe suite à cette défaite après une longue série d'invincibilité .
Il suffit simplement de rappeler aux joueurs qu'ils sont toujours invaincus à l'extérieur depuis le 15 août 2005.

Et comme un malheur de survient jamais seul, le milieu de terrain stadiste se dégarnit comme le quai de déchargement lors d'une grève des dockers.
Bonnal et Ielsch pris par la patrouille et aux arrêts de rigueur, Bah et Hebbar victimes de la houle du banc et à l'infirmerie. Mais une nouvelle fois, l'inquiétude n'est pas de mise. Le commandant Thierry Froger a su rester vigilant en motivant l'ensemble des remplaçants (Boulanger, Cazarelly).

Enfin je sais que notre Pierrot national arrivera toujours à rebondir et je le soupçonne même d'être un adepte de la devise de la ville de Paris " Fluctuat nec mergitur ".
Je m'en remets à l'ordalie pour cette prédiction estivale, étant techniquement incompétent.

Paolo 92

 



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Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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