RESTERA ! PAS ?


Poing presse


Lozano contre les Ultrem : cette scène surréaliste et explosive s'est déroulée jeudi après-midi au siège du Stade, place Jean-Moulin, sous les yeux du staff rémois - à l'exception de Jean-Pierre Caillot - et de spectateurs venus acheter des billets.

 

Jeudi 31 mars en fin d'après-midi.
Cinq Ultrem se rendent au siège du Stade pour acheter des places.
Le hasard faisant parfois bien les choses, leur route croise celle de Ladislas Lozano qu'ils saluent.
Comme ils ne portent pas encore de signe distinctif dans la vie de tous les jours, l'entraîneur rémois les confond avec de "vrais" supporters et, du coup, leur retourne leur salut, esquissant même un sourire.
C'est le moment que choisit le représentant du groupe pour se présenter, espérant engager un dialogue plus constructif que ces semaines passées.
Dès qu'il découvre qu'il a affaire à des Ultrem, Ladislas Lozano se fige.

 

Le dialogue est bref :
- Pourquoi vous attaquez-vous à l'association par le biais des médias ?
- Parce que vous m'insultez !
- Nous ne vous insultons pas…
- Si ! "Lozano démission !" c'est une insulte.
Sur ce, l'entraîneur rémois tourne les talons et rejoint sa voiture, tandis que les Ultrem pénètrent dans les locaux du Stade pour acheter leurs billets pour Reims-Angers.

 

Il ne s'est pas écoulé plus de cinq minutes quand Ladislas Lozano, furieux, entre en coup de vent dans le hall, fait mine de se diriger vers les bureaux, se ravise et vient finalement se planter devant les cinq supporters qu'il prend à partie.
Les Ultrem, chacun le sait, sont courageux mais pas téméraires. Confrontés à un niveau d'énervement de l'entraîneur qu'ils jugent sans doute excessif, ils tentent de le raisonner et d'engager une ombre de dialogue.
Peine perdue ! Ladislas Lozano tonne, vitupère, éructe… C'est un sanguin !
Et, sous le regard médusé de spectateurs lambda, venus acheter les fameuses "deux places pour le prix d'une", les noms d'oiseaux fusent. Il y avait assez de témoins pour qu'on puisse les citer. Entre les "Abrutis !" et "Bande de pauvres cons !", c'est tout juste si Ladislas Lozano n'a pas ouvert la boîte à claques… Ambiance !


"Nous sommes choqués par ce comportement inadmissible de la part d'un entraîneur censé être professionnel, disent les Ultrem. Tous ceux qui se trouvaient au siège, dirigeants y compris, ont pu constater de quel côté se situaient les incivilités et le manque de respect ".


Ah ! Jamais nous n'aurions vécu de telles scènes avec le flegmatique Marc Collat…

Ainsi qu'un supporter l'a fait remarquer sur le forum, jamais non plus Christophe Chenut n'aurait toléré que l'on s'adresse de la sorte au public.

 

 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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