NANCY - STADE DE REIMS : 2-1

Vendredi 28 mars 2003 - 31e journée de L2 - Arbitre : M. Garibian

Hadji (1ère), Dufresne (7e) pour Nancy - Liabeuf (23e) pour Reims

La projection sur la fin de saison remise à jour

Haddadou in, Tingry out

 

photo ASNL

clic

 

Le mano a mano des végétatifs continue

CRETEIL-METZ : 1-1 - WASQUEHAL-LORIENT :1-2 - LAVAL-ISTRES : 3-1 - BEAUVAIS-NIORT : 0-2

 

Reims a de la chance. En dépit de cette nouvelle défaite (2 points pris sur 18 possibles), il demeure à trois points du 17e, Wasquehal. Mais, il ne le doit qu'aux contre-performances de ses adversaires directs, un quatuor de végétatifs. Prochain épisode samedi prochain contre Amiens. Encore 24 points en jeu. Calendrier

 

Le "problème" de Goavec : « Notre problème, ce fut ces dix premières minutes. On s'est réveillé à 2-0. Nous avons voulu jouer à la ''baballe'' alors que Nancy nous est rentré dedans. Nous n'avons pas lâché. C'est d'ailleurs un de mes motifs de satisfaction, l'état d'esprit dont a fait preuve l'équipe ».

Goavec ne "se fait pas de soucis"

 

Les choses n'ont pas trainé à Nancy. Dès la 50e seconde, Reims encaissait un premier but sur l'un de ses "péchés mignons" : les passes latérales à l'abord de la surface de réparation. Sekour, qui passait par là, n'a eu qu'à intercepter le ballon et le transmettre à Hadji qui ne s'est pas fait prier pour l'expédier au fond des filets d'Hubert Charpentier. Un peu court, le gardien rémois n'a pu que détourner le cuir dans sa cage.

Cinq minutes plus tard, nouvelle erreur de la défense rémoise. Une balle traîne dans la surface. Laurent Dufresne la récupère et, d'un superbe retourné, double la mise devant les yeux d'un Charpentier médusé, qui n'a pas eu le temps d'esquisser le moindre geste.

Trahie par sa défense, l'attaque rémoise ne baisse les bras pour autant. Après un premier raid à la 15e qui aurait pu se conclure par un but, Cédric Liabeuf - omniprésent en cette première mi-temps - réduit la marque à la 23e sur une reprise de volée de toute beauté. Infiltration de Bertrand Tchami côté droit, centre au deuxième poteau à la hauteur des 6 mètres. Liabeuf est en embuscade et fusille le gardien lorrain à bout portant.

La course à handicap continue sous l'impulsion d'un duo très remuant (Liabeuf - Tchami) qui parvient régulièrement à donner le frisson à l'arrière-garde lorraine. Mais, gare aux sursauts plutôt tranchants des Nancéiens ! A la 40e Hubert Charpentier, battu, est suppléé sur sa ligne par Eric Boniface, alors qu'une tête de Cédric Lécluse prenait tout droit le chemin des filets.

En début de seconde période, les Rémois - très volontaires - continuent de jouer crânement leur chance après avoir un peu baissé de pied en fin de première mi-temps, érodés par la débauche d'efforts consentis pour "débreaker". Mais la défense Lorraine n'est pas réellement mise en danger.

Après un "quart d'heure rémois" agréable, plus grand chose à se mettre sous les yeux dans les tribunes de Marcel-Picot. Au fil des minutes, la rencontre sombre dans l'à peu près. Nancy a oublié son football aux vestiaires. Reims a égaré le sien. Fini le jeu à terre. L'arrière-garde rémoise abreuve ses attaquants de ballons aériens qui font le régal des défenseurs nancéiens. Dans ce brouillard technique, une éclaircie à la 77e (sur un corner), mais la reprise de volée de David François trouve Sorin sur sa trajectoire. Depuis un bon quart d'heure déjà, les Nancéiens ont adopté une stratégie ultra-défensive. Face à ce mur blanc et rouge, les "bleus" Rémois demeurent impuissants...

 

Les buts

- Hadji (1-0 pour Nancy, 1') : A la limite des seize mètres, le pressing de Dufresne permet à l'attaquant de récupérer le ballon. Ouverture instantanée sur la droite pour Youssouf Hadji dont la frappe croisée, touchée par Charpentier, termine dans le fond des filets.

- Dufresne (2-0, 8') : Combinaison sur la droite entre Curbelo et Hadji. Dufresne, dos au but rémois, récupère le ballon et, après un contrôle, frappe du gauche en pivot. La frappe, imparable, va se loger sur la gauche du gardien champenois.

- Liabeuf (2-1, 23') : Moment d'inattention de la défense centrale dont profite Reims. Tchami, lancé sur la droite, adresse un centre en cloche. Liabeuf ajuste Sorin d'une magnifique reprise de volée du gauche.

 

 

Destins croisés

 

Malgré un début de match euphorique, l'ASNL a souffert face aux Rémois. Mais la victoire suffit à son bonheur. Les uns ont levé les bras au ciel, les autres ont baissé la tête. Au coup de sifflet final, il est des signes qui ne trompent pas. Nancy et Reims ont sans doute croisé leurs trajectoires hier soir à Picot. L'hypothèse de retrouver les Rémois, la saison prochaine, sur la route des Nancéiens a perdu du crédit.

 

Dufresne fusille Charpentier (photo L'Est Républicain)

Il faut parfois savoir se contenter de ce que l'on a. Et sur le coup, l'ASNL s'est offert la victoire, rien d'autre, ça suffit à son bonheur. L'équipe de Pablo Correa n'a pas épaté la galerie de Picot, elle a même abondamment « arrosé » sur et autour d'une pelouse il est vrai difficile à pratiquer, mais personne dans les travées n'avait manifestement l'envie de lui en tenir grief.

Le maintien passe aussi par ce type d'obligations laborieuses, où seul compte le tableau d'affichage. Or, la conclusion, ce matin, c'est que Nancy a un profil correct pour nourrir l'espoir du maintien, là où Reims a, pour sa part, presque la tête sur le billot.

Face à l'une des plus faibles formations aperçues cette saison sur la pelouse de Tomblaine, l'équipe de Pablo Correa a remporté son match de la peur. On annonçait une opposition serrée, tendue, on a eu... tout le contraire, au moins dans les premières minutes des débats.

 

50 secondes... un but !

Presque un record en la matière. Dans un tel contexte, moins de cinquante secondes après le coup d'envoi, l'AS Nancy-Lorraine avait déjà fait le plus dur : contraindre ses adversaires à se livrer (Hadji, 1-0, 1ère). Les Champenois, visiblement tenaillés par l'angoisse de leur situation, n'étaient absolument pas dans le coup, en particulier dans la conservation du ballon. Le pressing nancéien faisait des ravages.

Et ce n'était pas fini puisque Dufresne, après avoir été à l'origine du premier but, offrait au public un superbe geste d'avant-centre, d'un tir du gauche en pivot (2-0, 8'). Avant d'avoir pris le temps de commencer son match, Reims l'avait pratiquement terminé.

Telle était du moins l'impression dominante. Soudainement contraints de revoir à la hâte leur plan stratégique, la formation de Goavec se lançait dans un périlleux face à face sans calcul. Sur le papier, ça semblait se dessiner idéalement pour l'ASNL. Sauf, et ce n'est pas une nouveauté, que les Nancéiens n'offrent pas toutes les garanties de maîtrise technique, de supériorité tout simplement. Du coup, après que Dudoit ait en guise d'avertissement approché la lucarne sur un coup-franc sans élan (20'), Liabeuf redonnait l'espoir aux siens (2-1, 23'). Il était, décidément écrit que jamais Nancy ne connaîtrait une promenade de santé cette saison, malgré son rush (tête de Lecluse sauvée sur la ligne par Louiron, 36') en fin de mi-temps.

La preuve, en seconde période, avec un nouveau sauvetage de Lecluse dans les pieds de François dans les six mètres (50'), et ce réflexe de Sorin, sur sa ligne, sur une reprise tendue de François (78'). Repliée depuis un bon moment dans son camp, avec une défense recroquevillée sur son acquis minimal mais ô combien important, la formation nancéienne n'était pas là pour assurer le spectacle.

Il lui importait juste de sauver les meubles, ce qu'elle fit sans scrupules ou souci d'esthétisme. Elle avait démarré la rencontre dans des conditions idéales, elle la termina comme elle le put, avec les moyens du bord. Mais si elle la conclut avec une grimace, elle esquissa ensuite un large sourire. Antoine PETRY

 

- Nancy : Sorin, Sekour (puis Rodrigues 57'), Lambourde, Lecluse, Chretien, Hadji (puis Zoko 46'), D. Camara, Oliseh, Crucet, Curbelo (puis Nicaise 68'), Dufresne.

- Reims : Charpentier, Liron, Boniface, Billong, Louiron, Laurent, Laquait (puis Verschave 65'), Dudoit (puis Pickeu 87'), Liabeuf, François, Tchami. Avertissement : Louiron (44e)

 

Reims aurait pu gagner... sur tapis vert - Contretemps inattendu pour l'AS Nancy-Lorraine avant le coup d'envoi. L'enveloppe contenant la totalité des licences professionnelles des joueurs avait en effet été... perdue. Le staff de l'AS Nancy-Lorraine a donc multiplié les démarches dans les dernières heures pour regrouper les cartes d'identité des joueurs, afin de les inscrire sur la feuille de match.

 

 

fond d'écran

AVANT-MATCH

 

Dufresne

Encore un coup de rétro

 

"Un groupe qui ne doute plus de ses possibilités, de sa qualité, pour tout dire de son maintien. Un groupe que ses récents succès ont régénéré". Ca, c'est pour le présent tel que le décrivent les journalistes lorrains. On pourra même ajouter à cette vague d'optimisme, la goutte d'eau versée par Laurent Dufresne, le buteur patenté de l'ASNL, sous la forme d'une petite phrase qui en dit long : "On va aborder Reims avec de l'enthousiasme et un moral d'enfer".

Mais, comme souvent quand le Stade se déplace, on réchauffe aussi les plats du passé. Ce sera encore le cas vendredi à Marcel-Picot où Roger Piantoni, 71 ans, profitera de l'occasion pour donner le coup d'envoi du match, en attendant d'inaugurer la tribune qui portera désormais son nom.

Pas d'ambiguïté en effet, le génial gaucher rémois des années 50 ne sera pas partagé entre les deux clubs qui ont marqué sa carrière. Son coeur est Nancéien et il le clame haut et fort, accompagnant même son pronostic d'une petite phrase assassine : "Reims n'a pas l'air de réaliser ce qu'est la L2 et n'est plus le bloc de la saison passée. Je serai logiquement pour l'ASNL : j'habite ici, je suis l'équipe depuis toujours et il ne me déplairait pas qu'elle reste dans cette division en attendant d'autres sensations au-dessus. Je pense que Nancy va se maintenir. Depuis l'arrivée de Lécluse, l'équipe perd beaucoup moins".

En face, le Stade fera avec ses blessés et un moral que les récents résultats ont entamé. Mais, en football il ne faut jamais tirer de conclusions hâtives... ni pécher par excès de prétention.

 

clic Reims-Nancy : notre petit hold-up de la saison

 

 

Christophe Chenut met les choses au point

 

Sur le site internet du club, vous signez un édito dans lequel vous annoncez votre intention de ne plus vous prononcer jusqu'au verdict de la saison. Pourquoi ?

- D'abord, à chaque fois que j'annonçais un léger mieux, on perdait, ou le contraire... Plus sérieusement, l'objectif de cet édito, c'est de dire que je me refuse à employer la méthode Coué ou la langue de bois. Que dire alors ? Du mal des joueurs, du staff, des supporters ? Non, quand le verdict sera connu, je serai plus libre pour m'exprimer. Si on se sauve, je rappellerai les raisons qui, à mon sens, nous l'auront permis, ce qui ne m'empêchera pas de reconnaître nos erreurs cette saison. Et si nous sommes relégués, je formulerai mes critiques.

 

A Reims, la déception est à la hauteur du fol espoir de la remontée vers l'élite du football professionnel ?

- Il y a une vraie passion autour de ce club. Ici, on s'enflamme très vite dans un sens ou dans l'autre. J'ai été, cette année, très agréablement surpris par les affluences au stade malgré nos résultats souvent peu flatteurs. Dans le même temps, je ne peux accepter que chez certains supporters, des actes, des paroles soient exprimés contre moi ou contre les gens qui travaillent pour le club. Il y a eu des problèmes, je ne le nie pas. Mais il y a trop de gens qui ont ici la mémoire courte. Qui se souvient que quatre ans plus tôt l'équipe était encore en CFA 2 ?

 

Compte tenu de la situation au classement, le Stade de Reims a-t-il d'autre choix que la victoire à Picot ?

- On s'est mis la pression tous seuls et on a sans doute commis l'erreur, lors de nos précédentes rencontres, de vouloir à tout prix gagner. On s'est livré, et ça nous a coûté plusieurs défaites évitables. Avec deux ou trois points de plus, le contexte serait différent et cela nous éviterait sans doute une partie de la pression du bas de classement, de la lanterne rouge. D'autant que nous avons un match en retard important à livrer face à Wasquehal. Or, si nous l'avions déjà joué, et gagné, nous ne serions plus derniers. On est condamné à gagner pour combler notre handicap. En tout cas, on n'oubliera pas que Nancy est l'exemple du club qui aura su redresser la tête, l'exemple à imiter. Pendant longtemps, l'ASNL est restée derrière nous. On est très jaloux de la série qui lui a permis de rebondir. Mais c'est aussi la preuve que c'est possible.

 

Il est rare de trouver un président de club à la tête d'un organe de presse écrite...

- C'est très récent, trop pour commencer à parler de cette double expérience simultanée. Je suis en pleine immersion et je me suis donné quelques mois pour analyser la situation avant de pouvoir en parler.

 

Piantoni : "Si Reims retombe, quand le reverrons-nous ?"
C'était le 28 mars 2003, sous l'ère Goavec

 

"Le chiffre 20 était la note que méritait le Stade de Reims, durant les années 50. Aujourd'hui, c'est celui de son classement en Ligue 2. Grandeur et décadence..." Voilà le type de question posé à Roger Piantoni à la veille de Nancy-Reims. La presse ne nous épargne pas et l'on ne saurait l'en blâmer. Il est grand temps pour les joueurs de redorer le blason rémois pour éviter au Stade de sombrer dans le ridicule.

 

Un gauche fulgurant, une vision du jeu exceptionnelle. Roger Piantoni, enfant de Piennes, ancien de Nancy et témoin des années de lumière du Stade de Reims. Le bon air d'hier sur le match de L2, demain à Marcel-Picot.

 

Il ne se passe pas un Nancy - Reims, Roger, sans qu'on pense à vous et qu'on vienne évoquer, à vos côtés, la belle époque...

"Et ce n'est pas bon signe. Ce genre d'hommage est rendu à un ancien, par des gens, d'ailleurs, qui forcément sont eux aussi, des anciens. Mais si l'on parle encore avec tant de délice du Stade de Reims, c'est qu'on appréciait un certain style de jeu.

 

Un demi-siècle après, on ne s'en lasse pas. Redîtes-nous quel était ce style rémois.

"C'était un football à l'improvisation constante, au service d'attaquants brillants. Reims misait sur le jeu d'attaque, et quand les défenses se resserraient, c'est notre football rapide et précis qui les faisait céder.

 

Le souvenir des années Reims, c'est ce qui vous empêche de vieillir !

"Mais je vieillis quand même, je vous le garantis! Reims, l'équipe de 58, c'était une autre époque. Aujourd'hui, il y a tout cet argent, mais les clubs sont plus pros. Moi, je ne regrette rien, j'ai eu une belle vie.

 

Parmi les anciens du Stade de Reims, vous êtes celui qui ne s'est pas exprimé sur la disparition d'Albert Batteux.

"J'étais malheureusement absent. J'avais manqué aussi, à mon grand regret, les obsèques de Bruno Rodzik. Albert Batteux était l'homme prépondérant de Reims. C'est à lui qu'on devait ce football inventif, primesautier. Bébert voulait qu'on soit technique et rapide. Mais on ne manquait pas de condition physique.

 

A Marcel-Picot, il y a désormais une tribune Roger Piantoni. Ce n'est pas un peu... tôt ?

"Jacques Rousselot a voulu me faire cette gentillesse. Je ne m'y suis pas opposé. Je donnerai le coup d'envoi de Nancy - Reims. Ce sera un peu mon match. Un peu tôt ? Disons que j'assisterai à l'événement. J'ai bien voulu que cette tribune porte mon nom, pour rappeler la mémoire du FC Nancy qui m'a été cher. Et puis en Lorraine, notamment dans le Nord, je représente encore quelque chose à l'heure actuelle.

 

Vous n'êtes plus membre de l'ASNL en 2003.

"Je ne suis plus dirigeant en effet. Je m'interdis de donner mon opinion sur la vie du club, bien que j'en aie une. Je ne dis qu'une chose : heureusement que Jacques Rousselot est là ! Je suis un supporter comme les autres.

 

Le chiffre 20 était la note que méritait le Stade de Reims, durant les années 50. Aujourd'hui, c'est celui de son classement en Ligue 2. Grandeur et décadence...

"La saison dernière, en National, il y avait un groupe. J'ai pu en parler avec certains joueurs. Le départ de plusieurs a fait éclater la cohésion. Si Reims retombe, quand le reverrons-nous ?

 

Nancy - Reims, vendredi soir, c'est quoi, pour Roger Piantoni qui a aujourd'hui 71 ans ?

"Je vous l'ai dit, c'est mon match. Mon coeur est bercé par le temps, mais il a quand même choisi son camp. Je suis Lorrain et je vis à Nancy."

Recueilli par Christian Portelance.

 

Le groupement des supporters organise un déplacement à Nancy. Départ à 16 heures devant Delaune. Prix : 15 euros (place au stade en plus). Inscriptions au 03.26.09.99.33 (siège) ou 03.26.87.19.73 (Daniel Wargnier - après 19 heures).

Un match à 6 points et à 7 euros - La recette de Nancy-Reims sera intégralement reversée aux Restos du Cœur. A cette occasion, toutes les places seront mises en vente à 7 euros quel que soit l'emplacement choisi.

Reims n'a jamais gagné à Nancy - Reims n'a encore jamais gagné à Nancy en championnat. Les deux équipes se sont rencontrées à quatorze reprises depuis 1967 et les Nancéiens sont sortis vainqueurs neuf fois. Les cinq autres matchs se sont terminés sur des scores de parité.

Infos lorraines - Titulaire à Toulouse, Gaston Curbelo (fils du "grand" Carlos Curbelo) pourrait de nouveau être aligné d'entrée de jeu face au Stade. Le milieu franco-uruguayen est convaincu de l'importance de cette rencontre. "C'est un match à six points comme on a l'habitude de le dire. Reims va certainement chercher à bien se replier tout en jouant les coups à fond. Nous devrons être forts dans les duels et leur montrer que nous pouvons être supérieurs à eux."

Par ailleurs, Hamid Sekour contracture aux adducteurs) devrait pouvoir tenir sa place tandis que le défenseur Cédric Bockhorni sera forfait (contracture aux ischios). Depuis le début de saison, l'ASNL a utilisé la bagatelle de dix joueurs en défense centrale sans jamais trouver la bonne formule. Patrick Moreau (ex Bastia) blessé lui aussi, on parle aujourd'hui d'un possible tandem Lambourde-Lécluse.

La vista d'E.B. - Nancéien de naissance, déchiré entre une Lorraine qui abrite ses premiers souvenirs d'enfance et "sa" Champagne d'adoption, Emmanuel Bibault a préféré s'abstenir de tout commentaire cette semaine. Comme il est difficile de nous en passer, même l'espace de quelques jours, une petite résurgence des archives fera l'affaire. Voici ce qu'il écrivait le 26 octobre, à l'issue de Reims-Nancy : "Je remarque que Nancy est vraiment un candidat à la relégation. Quant Bezaz dit que c'est son meilleur match à l'extérieur. A sa place je serais inquiet."