Samedi 11 janvier 2003
Reims - FCNA : 0-2 (0-0)
En 1/32e de finale de la Coupe de France et dans des conditions particulièrement difficiles - températures négatives et terrain gelé -, les Canaris ont fait preuve de beaucoup de maîtrise face à la fougue de Reims et se sont imposés sur le score de 2-0. C'est Gregory Pujol, lancé par Viorel Moldovan, qui ouvrait la marque (64e). Dans les arrêts de jeu, Nicolas Gillet mettait un terme aux espoirs d'égalisation des Champardennais (94e). Qualifiés, les Canaris rencontreront donc Lorient, tenant du titre, à l'occasion des 1/16e de finales, le 25 janvier prochain.
Une
semaine après un premier rendez-vous manqué en raison d'importante
chute de neige, Reims et le FCNA se retrouvaient pour disputer les 1/32e de finale
de la Coupe de France. Sur un terrain gelé, difficile pour les joueurs
des deux formations de pratiquer un football aussi technique et "léché"
qu'à l'accoutumée, les appuis étant rendus très difficiles
et le ballon ayant des rebonds parfois capricieux. Tandis que Denis Goavec, l'entraîneur
rémois, optait pour une organisation en 4-4-2, Angel Marcos reconduisait
le 3-5-2 (Landreau - Delhommeau, Cetto, Gillet - Da Rocha, Savinaud, Ziani, Berson,
Armand - Moldovan, Pujol) qui avait fait ses preuves au cours des semaines avant
la trêve hivernale. Malgré tout, le technicien avait choisi de ménager
quelques joueurs - Mario Yepes, Marama Vahirua, Eric Djemba... - en prévision
de la difficile période qui les attendait avec un match tous les trois
jours jusqu'au début du mois de février. A l'inverse, Viorel Moldovan
- absent depuis le 19 octobre dernier en raison de douleurs aux adducteurs - retrouvait
le terrain.
Dès l'entame de la rencontre, les Rémois faisaient
montre d'une grande fougue et obtenaient même un corner dès la première
minute de jeu. Les Canaris ne cédaient cependant pas à la panique
et posaient progressivement leur maîtrise sur la partie. Une frappe contrée
de Gregory Pujol (5e) ; Stéphane Ziani trop court de quelques centimètres
sur une construction dans la surface rémoise avec Viorel Moldovan (27e)
; une belle construction entre Mauro Cetto, Stéphane Ziani et Viorel Moldovan
interrompue par le défenseur des Rouges, Boniface (40e) ; Nicolas Savinaud
repris in extremis dans la surface (44e)... Rien n'y faisait face à une
formation très regroupée en défense ! Les Rémois manquaient
même d'ouvrir la marque par Frétard, l'ex-sedanais voyant son tir
à 35 mètres passer juste à droite du cadre (37e)
Des Canaris sérieux et réalistes
Au
retour des vestiaires, alors qu'aucun changement n'avait été effectué
dans les deux équipes, ce sont à nouveaux les Rémois qui
se montraient les plus dangereux. Une première alerte était donnée
par Létang dont la frappe était contrée par Mauro Cetto (46e).
Haddadou, sur corner, tentait un retourné acrobatique dans la surface nantaise
mais manquait sa frappe (48e). Mais le même Haddadou, en une-deux avec Liron
adressait un centre millimétré pour François dont le tir
passait juste à gauche du cadre (54e). Les joueurs de Denis Goavec semblaient
décidés à ouvrir le score le plus rapidement possible.
Mais
les Rouges se montraient sans doute un peu trop euphoriques depuis le retour des
vestiaires. Sur corner, Mickaël landreau relançait rapidement sur
Viorel Moldovan alors que les Champardennais ne s'étaient pas replacés.
L'attaquant roumain lançait à son tour Gregory Pujol qui allait
tromper Balijon, le portier rémois, et ouvrait la marque pour les Canaris
: 0-1 (64e). Quelque peu "sonnés" malgré l'entrée
en jeu d'un troisième attaquant - Pickeu pour Létang (66e) -, les
Rouges manquaient même d'encaisser un nouveau but sur un ballon piqué
de Wilfried Dalmat - entré en remplacement de Viorel Moldovan (64e) - repris
sur sa ligne par un défenseur de la Marne (72e). En réaction, François
manquait de ramener les deux équipes à égalité : il
entrait dans la surface de réparation nantaise par la gauche et, face au
capitaine des Canaris, tentait une frappe en force qui passait au-dessus du cadre
(77e). Malgré une nouvelle frappe du capitaine rémois qui passait
à droite du but gardé par Mickaël Landreau (81e), c'est Nicolas
Gillet qui, dans les arrêts de jeu, mettait un terme aux espoirs d'égalisation
des Rémois d'une superbe frappe du gauche qui trouvait la lucarne de Balijon
: 0-2 (94e). Les Canaris tenaient donc leur ticket pour les 1/16e de finale de
la Coupe de France et rencontreraient, au stade du Moustoir, le tenant du titre,
Lorient, le 25 janvier prochain.
F.C.
"Vu des Tribunes" : l'actu du Stade - Rédaction-conception : Michel HAMEL