STADE DE REIMS - WASQUEHAL
MATCH REPORTÉ
Samedi 1er février 2003 - 20h - Stade Auguste-Delaune - 24e journée de Ligue 2
Arbitre : Claude MEDAM
01-02-03 - Après une longue valse-hésitation tout au long de l'après-midi, qui a mis à mal les nerfs des joueurs, des dirigeants, des supporters... et de ceux qui les informent, Claude Medam s'est finalement résolu à demander le report de la rencontre. Sage décision. Reims étant noyé sous une tempête de neige et les routes de la région impraticables, la rencontre se serait déroulée dans une enceinte quasi déserte. Dans un premier temps, Claude Medam avait précisé qu'il ne s'intéressait qu'à l'état du terrain que les services municipaux s'efforçaient de déneiger. Mais la chute brutale des températures aidant, il a finalement admis que la pelouse n'était pas jouable et que les risques de blessures étaient trop importants. Tous ceux qui étaient sur place en avaient déjà jugé ainsi depuis longtemps... Ayons tous une pensée émue pour Christophe Chenut qui a pris le risque de se rendre à Reims lorsqu'il a appris la possible tenue de la rencontre. Souhaitons qu'il ait pris la précaution d'emporter de chaudes couvertures car les nuits sont fraîches sur les aires d'autoroute.
Retour sur une journée blanche
02-02-03 - La pelouse du stade Auguste-Delaune était encore praticable à 15 h 30. Mais la neige tombait sans discontinuer tout laprès-midi sur la cité des Sacres, et larbitre Claude Medam préférait différer sa décision. La rencontre semblait encore jouable trois heures plus tard, et les services municipaux préparaient le traçage du terrain. Malheureusement, impossible de distinguer quoi que ce soit trente minutes après. Malgré un bulletin Météo-France qui annonçait la fin de la neige pour 20 h, M. Medam choisissait peu après 19 h de reporter la rencontre. Une décision que personne ne contestait. Pour Hervé Gauthier, « il sagit dune sage décision. Il était extrêmement difficile de jouer dans ces conditions : il y avait trop de risques pour la santé des joueurs et pour la qualité du jeu. » Le public local avait dailleurs senti le coup, et seule une poignée de fidèles sétait présentée aux portes du stade.
« Cest déjà notre deuxième match important remis, continuait le technicien nordiste. Mais jouer ce soir aurait été un véritable coup de poker pour les deux équipes. Et lenjeu est trop important pour que cela se joue sur un coup de dés. » Pendant que les Rémois décidaient dimproviser une petite séance dentraînement (et une bataille de boules de neige), lESW regagnait rapidement son bus, pour un retour dans le Nord incertain. On apprenait dailleurs que lA26 était fermée une heure plus tard au départ de Reims. Baptiste RIEG
Gare au dérapage !
Si la neige - dont on annonce l'arrivée sur la Champagne en fin d'après-midi - ne joue pas de mauvais tours, les Rémois se verront offrir ce soir l'occasion de matérialiser au classement leur bon début d'année. En face, une équipe nordiste qui les précède de peu et cherche une nouvelle dynamique en attaque. Les arrivées conjuguées de Coulibaly et Bangoura en sont l'illustration. En attendant, "Wasquehal l'anonyme" se contentera de "bétonner" sur la pelouse de Delaune.
Dudoit arrive pour ratisser le milieu de terrain fclorient.net
«En ce moment, il faut prendre des points. Trois, cest bien; un seul nest quun moindre mal. »
Le discours de Hervé Gauthier est révélateur. Dans un championnat qui ne pardonne aucun écart, il faut engranger. Même peu. Alors, si le nul face à Amiens na pas été accueilli avec le sourire, il na pas plongé lEntente dans laustérité. « Je compte sur la solidité du groupe, sur son état desprit. Cest une équipe qui a envie et qui nest pas dans le doute. Nous ne sommes pas "à la rue", pas même en difficulté psychologique. »
Gauthier na donc pas peur, mais il sait que, ce soir, ses hommes vont devoir maîtriser des Rémois actuellement derrière eux.
« Cest une équipe quil ne faut pas laisser revenir, prévient-il. Je ne suis pas inquiet, parce que le groupe a eu un début de rébellion collective à Rouen. »
Une Coupe de France qui ne demeure cependant pas le quotidien de lEntente. Alors, pour étoffer une attaque au rendement minimum en ce moment, les dirigeants ont enrôlé lex-Lillois, actuellement à Châteauroux, David Coulibaly (25 ans) et le jeune Troyen (20 ans), dorigine guinéenne, Ibrahima Bangoura, tandis quOumar Bakari rejoindra les rangs de lOGC Nice (L 1).
REIMS : Tingry ; Louiron, Boniface, Liron, Bertrand ; Laurent, Dudoit, Haddadou, Liabeuf ; François, Verschave. Gondouin, Frétard, Billong, Tchami, El Ouaari. Entraîneur : Denis Goavec.
WASQUEHAL : Gibert ; Marolany, Benon, Strzelczak, Erceau, Mohad ; Tanguy, Monier, Escayol ; Dernis, Desgeorges. Bucher, Hiroux, Chalier, Fidani. Entraîneur : Hervé Gauthier.
►clic Feuille de match
Wasquehal grimace déjà - « Cest bien simple, avait expliqué mardi Geoffrey Dernis, sur les six matchs qui vont senchaîner, outre la réception de Metz (7e) et le déplacement à Bordeaux en Coupe de France, nous allons jouer quatre équipes de bas de tableau. Amiens (10e), Reims (17e), Gueugnon (19e) et Istres (18e) sont autant déquipes à laisser derrière nous au classement. Notre tableau de marche est au minimum de gagner chez nous et dobtenir le point du nul à lextérieur. Après on pourra peut-être souffler un peu... » Or, les deux points abandonnés mercredi soir contre Amiens faussent déjà ce tableau de marche minimaliste.
Wasquehal
: combatif mais brouillon - Après nos trois défaites
consécutives, jai eu limpression que les gars avaient perdu
de vue les objectifs de la compétition. On jouait bien, on se faisait
plaisir... mais les résultats ne suivaient pas. La rébellion que
jai entrevue samedi, en Coupe de France, à Rouen, ma fait
plaisir. Il y a eu ce jour-là une prise de conscience collective. Cette
qualification nous a fait le plus grand bien. Mais encore fallait-il en projeter
les bénéfices en championnat... » Hier soir, face à
Amiens, Hervé Gauthier a vu ce quil voulait voir. A savoir onze
combattants, travaillant de concert, pour un seul et unique but : lemporter.
Seulement, malgré ces bonnes intentions, les Wasquehaliens, toujours
longs à se mettre en route, laissèrent Amiens prendre la direction
du jeu dentrée de match. Sans un Julien Gibert en grande forme
(envolée sur une frappe de 30 mètres dAbriel, 13e ; arrêt
devant Comminges, 34e), les Nordistes auraient bien pu rejoindre les vestiaires
avec un léger handicap à remonter. Trop brouillons en seconde
période, les hommes dHervé Gauthier ne purent se résoudre
quà partager une nouvelle fois les points au Stadium. Dommage,
vraiment. clic
►
Quels
sont leurs points faibles ?
WASQUEHAL - REIMS clic ► C'était au temps des bourdes en série
Les Ultrem avient fait le spectacle à Wasquehal, prenant l'ascendant sur un public nordiste bien apathique.
"Vu des Tribunes" : l'actu du Stade - Rédaction-conception : Michel HAMEL